Les Matoniaceae sont l'une des trois familles de fougères de l'ordre des Gleicheniales de la classe Polypodiopsida[1],[2],[3]. Les archives fossiles révèlent que les fougères Matoniaceae étaient abondantes pendant l'ère mésozoïque (il y a environ 250 millions à 66 millions d'années), au cours de laquelle elles vivaient sur tous les continents, y compris l'Antarctique, avec huit genres et 26 espèces, les plus anciens spécimens connus étant du Trias moyen de l'Antarctique[4]. Aujourd'hui, la famille est beaucoup moins abondante, et aussi moins diversifiée, avec seulement deux genres existants et quatre espèces[5], qui sont limitées à des parties de l'Asie du sud-est[6].
Le diagramme suivant montre une relation phylogénique probable avec les deux autres familles des Gleicheniales[7] :
↑Alan R. Smith, Kathleen M. Pryer, Eric Schuettpelz, Petra Korall, Harald Schneider et Paul G. Wolf, « A classification for extant ferns », Taxon, vol. 55, no 3, , p. 705–731 (DOI10.2307/25065646, JSTOR25065646, lire en ligne [archive du ]).
↑Maarten J. M. Christenhusz, Xian-Chun Zhang & Harald Schneider, « A linear sequence of extant families and genera of lycophytes and ferns », Phytotaxa, vol. 19, , p. 7–54 (DOI10.11646/phytotaxa.19.1.2, lire en ligne).
↑Sharon D. Klavins, Thomas N. Taylor et Edith L. Taylor, « Matoniaceous Ferns (Gleicheniales) from the middle triassic of Antarctica », Journal of Paleontology, vol. 78, no 1, , p. 211–217 (ISSN0022-3360, DOI10.1666/0022-3360(2004)0782.0.CO;2, lire en ligne).
↑Christenhusz, M. J. M. et Byng, J. W., « The number of known plants species in the world and its annual increase », Magnolia Press, vol. 261, no 3, , p. 201–217 (DOI10.11646/phytotaxa.261.3.1, lire en ligne).
↑Robbin C. Moran, A Natural History of Ferns, Timber Press, Portland & Cambridge, , 119–124 p..