Mary Hallock Foote est née le à Milton, dans le comté d'Ulster, État de New York. Elle est la fille de Nathaniel Hallock et Ann Burling, une famille de fermiers quakers[4]. Elle suit ses études à la Poughkeepsie Female Academy[5] connue également sous le nom de Poughkeepsie Female Collegiate Seminary[6]. En 1864, elle entre à la Cooper School of Design for Women[7] de New York. Mary Hallock se fait remarquer par son travail en matière de beaux arts, plus spécialement en gravure sur bois. Elle a pour enseignants[8]Samuel Frost Johnson(de), William James Linton, John A.E. Whitney, Charles H. Burt[9] et en sort en 1867.
Elle noue une amitié avec Helena Dekay Gilder, les deux étant soucieuses d'émancipation des femmes[10].
Son talent fait qu'elle est appelée en 1893 par les organisateurs de l'Exposition universelle de Chicago pour être commissaire pour la sélection des dessins, pastels, fusains des exposants.
Le , à Boston, elle épouse Arthur De Wint Foote, un ingénieur des mines, diplômé de la Yale University’s Scientific School. Ensemble ils auront trois enfants : Arthur Burling Foote, Elizabeth Townsend 'Betty' Foote Swift et Agnes Foote.
Son mari, par obligations professionnelles se déplace dans divers États des États-Unis : Colorado, Idaho[11],[12], Nouveau-Mexique, pour enfin se stabiliser en Californie. En 1905, ils emménage dans la North Star House[13] à proximité de Grass Valley.Ils y resteront jusqu'en 1932, où âgés ils vont vivre chez leur fille Elizabeth Townsend à Hingham. Arthur De Wint Foote y meurt en 1933. Mary le suit cinq ans plus tard.
Jusqu'en 1883, date de publication de ses premières nouvelles, elle est essentiellement connue et reconnue comme une illustratrice de talent, mais très rapidement sa réputation de nouvelliste et de romancière va éclipser sa notoriété d'illustratrice. Ses nouvelles sont le reflet de son expérience des villes minières rencontrées de par le métier de son mari, de ses échanges avec la population de ces villes. Peu à peu, elle diversifie ses œuvres, des nouvelles elle passe au roman puis au roman historique (The Royal Americans).
Mary Hallock Foote est enterrée au Greenwood Memorial Cemetery, à Grass Valley, dans l'État de Californie.
Œuvres
Romans et nouvelles
The Last Assembly Ball: And the Fate of a Voice, éd. Forgotten Books, 2017,
The Little Fig-Tree Stories, éd. Forgotten Books, 2017,
The Royal Americans, éd. Forgotten Books, 2017
A Touch of the Sun, éd. CreateSpace Publishing, 2017,
(en) Christine Hill Smith, Social class in the writing of Mary Hallock Foote, University of Nevada Press, .
(en) Darlis A. Miller, Mary Hallock Foote : Author-Illustrator of the American West, University of Oklahoma Press, .
(en) Doris Bickford-Swarthout, Mary Hallock Foote : Pioneer woman illustrator , Berry Hill Press, .
(en) Barbara Cragg, Idaho Stories and Far West Illustrations of Mary Hallock Foote, Idaho State University, .
(en) Lee Ann Johnson, Mary Hallock Foote, Twayne, .
(en) Rodman W. Paul, When culture came to Boise : Mary Hallock Foote in Idaho, Idaho State Historical Soicety, .
(en) James H. Maguire, Mary Hallock Foote, Boise State College, .
(en) Wallace Stegner, Angle of Repose, Fawcett Crest, .
Articles
(en) Jennifer L. Lieberman, « Women’s Power in the American West : Mary Hallock Foote and Honoré Willsie Morrow’s Tales of Electrification », Studies in the Novel, vol. 49, no 3, , p. 341–361 (ISSN1934-1512, DOI10.1353/sdn.2017.0034, lire en ligne, consulté le ).
(en) Adam Sonstegard, « Mary Hallock Foote : Reconfiguring The Scarlet Letter, Redrawing Hester Prynne », Nineteenth-Century Gender Studies, vol. 11, no 2, (lire en ligne, consulté le ).
(en) Anna Kathryn Lanier, « Mary Hallock Foote », sur sweetheartsofthewest.blogspot.fr (consulté le ).
(en-US) Philip L. Fradkin, « A classic, or a fraud? », Los Angeles Times, (ISSN0458-3035, lire en ligne, consulté le ).
(en) Sands Hall, « A Brief Look at the Literary Life of Mary Hallock Foote », Bulletin de la California State Library Foundation, no 83, , p. 2-8 (=http://www.cslfdn.org/pdf/bull-83.pdf).
(en-US) Susan Salter Reynolds, « Tangle of Repose », Los Angeles Times, (ISSN0458-3035, lire en ligne, consulté le ).