Représentée par Zuma Press, elle est basée à Annapolis, dans le Maryland.
Biographie
Jeunesse et études
Mary F. Calvert entre au collège communautaire de Virginie septentrionale en 1978 pour étudier la photographie d’art et découvre sa vocation pour le photojournaliste en 1981, avec la tentative d’assassinat de Ronald Reagan. Elle se rend aux abords de l'hôpital de Georgetown où est emmené le président des États-Unis et découvre le travail des photographes de presse[1].
Elle obtient une licence en photojournalisme à l’université d’État de San Francisco en 1989, avec un stage en Caroline du Nord au Fayetteville Observer, dont la photographie était dirigée par Ken Cooke, l'ancien président de l’association nationale des photographes de presse américaine (NPPA), puis en Californie au Daily Review d’Hayward[2].
Carrière
Mary F. Calvert commence sa carrière journalistique en 1989 en couvrant la baie de San Francisco pour le l’Oakland Tribune et le Hayward Daily Review.
En , elle rejoint l’équipe de photographes du Washington Times. Elle est a deux reprises finaliste du prix Pulitzer. D’abord en 2007 pour son reportage Ethiopia's Trail of Tears, un récit sur les femmes d'Afrique touchées par la fistule obstétricale, puis en 2010 pour Congo's War on Women, sur le viol des femmes comme arme de guerre.
En 2008, elle reçoit le prix Robert F. Kennedy du journalisme pour son projet Lost Daughters : Lost Daughters : Sex Selection in India, qui documente les avortements non souhaités en Inde.
Elle devient journaliste indépendante en , représentée par Zuma Press et se lance dans un projet sur les violences sexuelles dans l’armée américaine. Elle remporte en 2013, le prix Canon de la femme photojournaliste et son reportage est exposé l'année suivante au festival Visa pour l'image de Perpignan : The War Within : Sexual Violence in America's Military
Récompenses et distinctions
2007 : photographe de l’année (petits marchés) pour l’association nationale des photographes de presse américaine (NPPA)[3]
2007 : finaliste du prix Pulitzer pour Ethiopia's Trail of Tears
2008 : prix Robert F. Kennedy pour Lost Daughters : Lost Daughters : Sex Selection in India
2010 : finaliste du prix Pulitzer pour Congo's War on Women
2013 : prix Canon de la femme photojournaliste pour The battle within: sexual assault in America's military[4]
2014 : bourse de la Fondation Alexia pour l'initiative des femmes pour Missing in Action : Homeless Women Veterans
2021 : Prix Pierre et Alexandra Boulat[8], pour son travail sur le taux alarmant de suicide parmi les victimes masculines de traumatisme sexuel au sein de l’armée aux États-Unis.