Maruxa VilaltaMaruxa Vilalta
Maruxa Vilalta est une dramaturge et metteur en scène mexicaine née à Barcelone (Espagne) et morte le à Mexico (Mexique). BiographieElle acquiert la nationalité mexicaine en 1940. Fille de l’avocat Antonio Vilalta y Vidal et de María Soteras Maurí, docteur en droit. Son père, grand défenseur de l'Estatut de la Generalitat et fondateur du parti Esquerra Republicana, est une des figures prépondérantes de la Seconde République espagnole de 1931. Grand juriste, il est élu et proclamé député de l'Ilustre Colegio de Abogados de Barcelone, association à laquelle appartenait également María Soteras, la première femme à avoir obtenu le titre d’avocat à l’université de Barcelone. En 1936, quand éclate la guerre civile d'Espagne, la famille Vilalta s'exile trois ans à Bruxelles. Ils arrivent à Mexico, via New York, en 1939[1]. Maruxa fait toute sa scolarité à Mexico. Elle entre à l’université nationale autonome du Mexique (UNAM) pour y suivre une maîtrise en lettres hispaniques, et elle commence à écrire[2]. Aujourd’hui, le théâtre de Maruxa Vilalta, traduit, publié et joué dans plusieurs pays, lui a valu de gagner dix fois le prix de la critique de la meilleure pièce de l’année. L’auteur y aborde des thèmes où le manque de communication et le désir d’évasion s’allient à la critique politique, la protestation contre l’injustice sociale et la défense des droits de l'homme. PiècesSes sept premières pièces, de Los desorientados jusqu'à Cuestión de narices, sont réunies dans le volume Teatro I. La critique politique est spécialement forte dans Un país feliz. Pendant la dictature du franquisme la censure a défendu l’entrée du livre en Espagne. Dans le volume Teatro II, la critique politique se trouve surtout dans Esta noche juntos, amándonos tanto et dans Historia de él. Parmi les pièces de critique sociale, Una mujer, dos hombres y un balazo et Pequeña historia de horror (y de amor desenfrenado). Dans le volume Teatro III, avec Jesucristo entre nosotros, Una Voz en el desierto. Vida de San Jerónimo, Francisco de Asís et En blanco y negro. Ignacio y los jesuitas, l’écrivain insiste dans les idées libérales qu’elle a toujours défendues. 1910, la Révolution mexicaine est une pièce historique où le thème politique apparaît de nouveau. En cinquième étape, la pièce Con vista a la bahía. Maruxa Vilalta a commencé par publier trois romans, plusieurs fois réédités. Dès 1960 elle n’écrit plus que des pièces de théâtre, excepté quelques nouvelles publiées dans des journaux et des revues culturelles, principalement en Espagne, France et États-Unis, ainsi qu’un recueil de récits : El otro día, la muerte (L'Autre jour, la mort), Joaquín Mortiz, Mexico, 1974, qui contient Dialogues du narrateur, La Mort et son invité, Aventure avec la mort de feu et Mourir de bonne heure, tandis que le général communie. Maruxa Vilalta a mis en scène des pièces de Jean Anouilh, Albert Husson, Peter Ustinov, Ira Wallach et Arout-Chejov puis, à partir de 1960, elle met en scène seulement ses propres pièces. Elle donne des cours, des séminaires de théâtre et des conférences dans différentes universités et centres d’études du Mexique et de l’étranger. María Elena Reuben, chercheur à l’université de Hofstra (New York), a établi une bibliographie de Maruxa Vilalta qui comprend les œuvres de l’auteur, les références et articles académiques les plus importants sur son théâtre, ainsi qu’une sélection de revues et commentaires de presse. RécompensesEn , Maruxa Vilalta a reçu le Premio Nacional de Ciencias y Artes (Prix national des sciences et des arts) « pour son œuvre aux représentations nationales et internationales »[2]. Le Président de la république mexicaine Felipe Calderón Hinojosa lui a remis le prix au Palais national. Pièces de théâtre
Liens externes
Références
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