Martin Pfister
Martin Pfister, né le à Zoug (originaire de Waldkirch (Saint-Gall)), est une personnalité politique suisse, membre du Centre. Il est conseiller d'État du canton de Zoug depuis , où il dirige le département de la santé. BiographieMartin Pfister naît le [1] à Zoug[2]. Il est originaire de Waldkirch, dans le canton de Saint-Gall[1]. Il grandit à Zoug[2] ou à Allenwinden, village de la commune de Baar, dans le canton de Zoug[3]. Il fait des études d'histoire et d'allemand à l'Université de Fribourg[1]. Après avoir obtenu une licence en 1996, il travaille jusqu'en 2000 comme collaborateur scientifique rattaché à la chaire d'histoire contemporaine occupée par Urs Altermatt[1],[3]. Il occupe ensuite, de 2001 à 2016, divers postes de direction au sein d'associations et organisations[1] et cofonde à Zoug une agence spécialisée dans la gestion d'associations et organisations[2]. Il a le grade de colonel à l'armée et a commandé l'aide en cas de catastrophe dans une zone s'étendant sur plusieurs cantons de Suisse centrale, dans les Grisons et au Tessin[3]. Marié et père de quatre enfants, il habite le village d'Allenwinden dans la commune de Baar (ZG)[1]. Parcours politiqueIl siège de 2006 à au Conseil cantonal de Zoug, où il dirige le groupe démocrate-chrétien de 2009 à 2012[1]. Il préside par ailleurs la section locale de Baar du Parti démocrate-chrétien de 2005 à 2012, puis le parti cantonal de 2012 à 2016[1]. Candidat malheureux au Conseil d'État du canton de Zoug lors des élections ordinaires d' (il atteint la majorité absolue avec 12 353 voix, mais obtient 206 voix de moins que la septième et dernière élue, la conseillère d'État sortante de l'Alternative verte zougoise Manuela Weichelt)[4], il est élu le , lors d'une élection complémentaire, audit gouvernement, s'imposant au premier tour (majorité absolue) par 17 844 voix contre 8540 pour son adversaire socialiste[5]. Il succède à partir de [1] au démocrate-chrétien Peter Hegglin[5]. Il est réélu en [6] et en [7], les deux fois avec le meilleur score de l'ensemble des candidats. Il préside le collège en 2021 et 2022[8]. Son parti cantonal annonce le qu'il se porte candidat à la succession de Viola Amherd au Conseil fédéral[9]. Notes et références
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