Le petit Panda et son cortège d'acolytes, dont son majordome-cocker Jérémie Jolicœur, l'escroc-renard dandy Georges Bongarçon (ou George Goodfellow, car dans certaines séries son nom était traduit en anglais) et le détective-perroquet Pat O'Zoreil, qui ont paru dans le magazine éponyme de chez Artima[4].
Le capitaine Cappi. La bande dessinée Cappi et la masse inerte fournit une illustration très parlante de la différence (s'il y en avait eu une) entre masse de gravitation et masse d'inertie. Cette bande dessinée était parue dans le quotidien La Croix.
Une partie de la production de Marten Toonder était en bande dessinée à phylactères classiques et une autre à bandes muettes accompagnée d'un texte en dessous des images. Ces dernières, en France, se sont retrouvées plutôt dans la presse quotidienne nationale et régionale, dont la qualité d'impression de l'époque n'aurait pas permis une très bonne lisibilité des phylactères. On retrouve aussi ses œuvres publiées en Petit format, principalement aux Éditions Mondiales (Del Duca) avec la revue Tom Pouce (40 numéros) et le récit complet Arthur.
En 2010, le Prix Marten Toonder est créé à l'initiative de plusieurs auteurs et du gouvernement néerlandais. Doté de 25 000 € c'est la seule récompense nationale de bande dessinée.
Il récompense un auteur pour l'ensemble de sa carrière et a été décerné à Jan Kruis (2010), Peter Pontiac (2011) et Joost Swarte (2012). En 2013, le gouvernement annonce qu'il ne financera plus le prix, ce qui le menace directement[5].