En 2007, après avoir produit quelques textes de jeunesse[7], Marien Defalvard entreprend l'écriture de son premier roman[8].
Du temps qu'on existait paraît en 2011 ; il se distingue par le style de son auteur, qui surprend par rapport à sa jeunesse[9]. La réception du roman est marquée par des réactions tranchées et contradictoires : si Jérôme Garcin y décèle « une prose somptueuse et maniérée »[9], Jérôme Dupuis qualifie le livre de « pavé indigeste »[10].
En 2016, Marien Defalvard publie un premier recueil de poèmes, Narthex[15],[16],[17].
L'année 2021 voit son retour à la forme romanesque avec L'Architecture[18], « livre qui a été écrit début 2017, presque d’un seul élan, après tant d’années d’impossibilité à la prose », indique l'auteur[19].
Vie privée
Marien Defalvard fait plusieurs séjours dans des hôpitaux psychiatriques, à la demande de ses parents, à partir de 2008[20],[21], qu'il attribue au refus de leur part d'accepter qu'il soit écrivain (le premier internement a lieu d'octobre à décembre 2008, en pleine rédaction de Du temps qu'on existait). Après le succès critique et public de Du temps qu'on existait (45000 exemplaires vendus), il est enfermé un an et deux mois par sa famille (novembre 2012 - janvier 2014) à l'asile psychiatrique de Fleury, en banlieue d'Orléans[réf. nécessaire].
Brouillé avec ses parents, il jugera en 2021 que sa famille, également composée de deux sœurs, est « une catastrophe »[21].
Une condamnation à six mois de prison avec sursis lui est infligée en 2014 pour avoir porté des coups à sa mère[22],[23],
En 2024, il est condamné à quatre mois de prison ferme pour filouterie en récidive (préjudice s'élevant à 73 €)[24]. Le fait de partir sans payer l’addition d’un restaurant est présenté comme un « jeu », note le quotidien régional La République du Centre[25]. Marc Alpozzo souligne à ce propos dans Entreprendre : « À croire qu’en France on ne sait apprécier et protéger nos derniers poètes, nos dernières valeurs sûres ! On préfère les enfermer au cachot, les envoyer au bagne, leur faire passer le pont des Soupirs »[26].
↑« À Marien Defalvard (19 ans), enfin, revient d'endosser le rôle du jeune prodige de l'année : très écrit — presque trop —, à bien des égards incongru, Du temps qu'on existait séduira les uns par sa mélancolie, agacera les autres, qui y verront un insupportable déploiement d’afféterie. Qu'importe : qu'on prenne la peine d'en débattre, c'est bien le signe qu'il faut compter avec lui » (cf. Nathalie Crom, « Rentrée littéraire : nos coups de cœur (suite !) », sur telerama.fr, Télérama, ).
↑Mais il est absent de la deuxième liste, communiquée le 5 octobre.