Elle a enseigné la littérature de 1989 à 1994 à l’Université McGill. Sa thèse de doctorat portant sur la vie et l’œuvre de l’écrivain Réal Benoit[1] (1916-1972), elle poursuit dans la voie de la biographie et de l’histoire littéraire avec la publication de deux premiers essais, Biograffiti et Chroniques hasardeuses, et de nombreuses chroniques, notamment dans Cité Libre (Montréal),The Literary Review of Canada (Toronto), Utopia (Lyon).
En France, dès 1995, elle se consacre à l’écriture et au journalisme, après avoir enseigné la littérature un an à l’Université Canadienne de Villefranche-sur-Mer.
Portraits de femmes, d'Irina Ionesco à la comtesse de Ségur
Aux éditions des Femmes, à Paris, elle collabore à l’écriture d’un essai sur les Japonaises et au récit autobiographique de la photographe controversée Irina Ionesco.
Puis elle fait paraître son premier roman et une biographie photographique de la comtesse de Ségur[2],[3], qui sera suivie de la publication d’une étude dans la revue Europe. L'année suivante verra la publication du roman Marie[4]
En 2001, elle travaille à Ottawa comme éditeur et publie des portraits biographiques dans des magazines. Partageant son temps entre la France et le Canada, elle publie quelques traductions, des articles, des essais biographiques et, en collaboration, une histoire des geishas et des prostituées. Par ailleurs, elle donne des conférences sur la biographie, la comtesse de Ségur, sainte Kateri Tekakwitha et des ateliers d’écriture.
En 2010, elle fait paraître un roman consacré à la passion des stars de la chanson française : Sylvie Johnny Love story[5]. Un an plus tard, avec Marguerite Paulin, elle publie un portrait littéraire consacré à Nelly Arcan[6]. En 2012, également en collaboration avec Marguerite Paulin, Marie Desjardins signe À la découverte de Jehane Benoit, le roman de la grande dame de la cuisine canadienne[7],[8].
Portraits d'hommes et romans
En 2013, Marie Desjardins publie la biographie Vic Vogel - Histoires de Jazz aux Éditions du CRAM [9],[10],[11],[12], puis Ellesmere[13] en 2014. Dans Ellesmere, en toile de fond, Marie Desjardins décrit le scandale de la déportation des Inuits de Port Harrison dans l’Extrême Arctique, par deux fois dans les années 1950. Cette tragédie en appelle une autre : celle de Blancs du Sud affectés par cette injustice politique et l’exploitant à la fois pour leur propre réussite.
En 2018, Ambassador Hotel. La mort d’un Kennedy la naissance du rock star paraît aux éditions du CRAM en 2018[14],[15],[16],[17]. Dans cet ouvrage, Marie Desjardins décrit l’archétype de la rock star britannique de la fin des années 1960, continuant de jouer sur les scènes mondiales au début des années 2010.
La parution, en février 2021, de Réal Benoit 1916-1972 l’avant-garde[18], aux éditions du CRAM, marque le retour de l’auteur à la biographie.
En 2023, Les éditions du Mont Royal publient le roman Ellesmere - La faute et Ellesmere - The offense. Il s’agit d’une réédition revue et augmentée du roman Ellesmere sorti en 2014 mais avec une nouvelle présentation qui comprend la version française et la version anglaise[19].
Publications
Ellesmere - La faute et Ellesmere - The offense, Réédition de Ellesmere sorti en 2014 avec une nouvelle présentation, Deux livres, en français et en anglais, dans un même bouquin, Les éditions du Mont Royal, Montréal, 2023, 354 pages, (ISBN9782925196020)
Réal Benoit - 1916-1972 L'avant-garde, Les Éditions du CRAM, Montréal, 2021,315 pages, (ISBN9782897212384)
Ambassador Hotel. La mort d’un Kennedy la naissance du rock star, Les Éditions du CRAM, Montréal, 2018, 587 pages, (ISBN9782897211660)
Les Survivantes du Titanic de Amy H. Turner, Traduction et adaptation de Marie Desjardins et Blanche Morel, Les Éditions Porte-Bonheur, 2016, 442 pages, (ISBN9782924321669)
Ellesmere, Les Éditions du CRAM, Montréal, 2014,140 pages, (ISBN9782897210809)
Vic Vogel - Histoires de jazz, Les Éditions du CRAM, Montréal, 2013, 297 pages, 16 pages de planches non numérotées, (ISBN9782897210595)
À la découverte de Jehane Benoit, le roman de la grande dame de la cuisine canadienne (avec Marguerite Paulin), Les Éditeurs réunis, Montréal, 2012, 349 pages, (ISBN9782895851189)
Nelly Arcan, de l’autre côté du miroir (avec Marguerite Paulin), Les Éditeurs réunis, Montréal, 2011, 302 pages, (ISBN9782895851707)
Sylvie Johnny love story, Night Collection, Transit éditeur, Montréal, 2010. Réédition avec une nouvelle présentation, Les Éditions du CRAM, Montréal, 2016, 174 pages, (ISBN9782897211165)
Biograffiti, Réflexions spontanées sur la biographie, coll. Pluralisme, L'Étincelle éditeur, Montréal-Paris, 1993, 138 pages, (ISBN2-89019-254-7)
Psychanalysonirique, coll. Pluralisme, L'Étincelle éditeur. Dans Thèses ou foutaises, défis pour une nouvelle génération, Montréal-Paris, 1992, 205 pages, (ISBN2-89019-245-8)
↑Francine Grimaldi, « Les yeux de la Comtesse de Ségur », sur numerique.banq.qc.ca, référence: La presse, 8 janvier 1999, Arts et spectacles, page B 5 (consulté le )
↑Didier Fessou, « Livres », sur numerique.banq.qc.ca, référence: Le soleil, 8 août 2010, dimanche 8 août 2010, page 30 (consulté le )
↑Valérie Lépine, « La vie des autres », sur numerique.banq.qc.ca, référence: Le Journal des citoyens - 21 mars 2013, page 13 (consulté le )
↑Louise Plante, « La vie romanesque de Jehane Benoit », sur numerique.banq.qc.ca , référence: Le nouvelliste, 3 novembre 2012, Week-end, Livres, page E8 (consulté le )
↑« À LA DÉCOUVERTE DE JEHANE BENOIT », sur numerique.banq.qc.ca, référence: Le soleil, 30 septembre 2012, dimanche 30 septembre 2012, Arts et spectacles, Livres, page 36 (consulté le )
↑David Bigonnesse: texte et Mario Langlois: photos, « Indomptable VIC VOGEL », sur numerique.banq.qc.ca, référence: L'itinéraire, 2013, mardi 1 octobre 2013, pages 11 à 13 (consulté le )
↑J.-C. Laurence, « VIC VOGEL – HISTOIRES DE JAZZ », sur numerique.banq.qc.ca, référence: La presse, 18 octobre 2013, C. Arts Lecture, page ARTS 3 (consulté le )
↑La Presse canadienne, « JAZZ - Le musicien Vic Vogel est décédé », sur numerique.banq.qc.ca, référence: La voix de l'Est, 17 septembre 2019, mardi 17 septembre 2019, page 30 (consulté le )
↑Stanley Péan, « Tragédies collectives ou intimes », sur numerique.banq.qc.ca, référence: Les libraires, DÉC. 2014 - JANV. 2015, No 86, page 15 (consulté le )