Marie-Nicolas-Silvestre GuillonMarie-Nicolas-Silvestre Guillon
Marie-Nicolas-Silvestre Guillon, né à Paris le et mort à Montfermeil le , est un prélat et théologien français. BiographieAprès des études au collège du Plessis et au collège Louis-le-Grand, il suivit des cours d'éloquence, de médecine et de sciences. Il fut nommé agrégé de rhétorique de l'Université en 1789. La même année il entra dans les ordres. Opposé à la constitution civile du clergé, il écrivit l'Epître catholique sur le nouveau serment. Il fut l'aumônier de la princesse de Lamballe. Quand elle fut emprisonnée, en 1792, il quitta Paris et vécut de l'exercice de la médecine à Sceaux et Bourg-la-Reine . On raconte qu'un jour, se présentant à la porte de Paris, venant de la route d'Orléans, le factionnaire de garde, avant de le laisser passer lui demanda ses papiers. Il sortit une carte au nom de Pastel que le factionnaire vérifia d'un air soupçonneux et en lui rendant ses papiers lui dit : « tu mens, tu es un calotin réfractaire et tu te nommes Guillon », mais avant que son interlocuteur ne fût revenu de son émotion, le soldat lui dit à l'oreille : « Médecin des corps, soignez surtout les âmes ». L'abbé Guillon reconnut alors le soldat qui était Jean-François-Étienne Borderies, du collège Sainte-Barbe, plus tard vicaire de l'église Saint-Thomas-d'Aquin, vicaire général de Paris et évêque de Versailles. En 1801, le nouvel archevêque de Paris nomma l'abbé Guillon Chanoine honoraire et bibliothécaire de l'archevêché. Il fut choisi en 1820 par le duc d'Orléans, le futur Louis-Philippe, pour être l'aumônier de la duchesse. Il fut, à partir de 1822, professeur d'éloquence sacrée à la faculté de théologie de la Sorbonne, dont il devait devenir doyen. En 1831, il donna les derniers sacrements à l'abbé Grégoire, malgré l'opposition de l'archevêque de Paris. L'abbé Guillon mourut à Montfermeil le , âgé de 87 ans, avec le titre d'aumônier de la chapelle royale de Dreux et évêque in-partibus du Maroc, en 1832[1]. Il fut inhumé au cimetière de cette localité. Il est surtout connu pour son Histoire générale de la philosophie ancienne et moderne jusqu'à nos jours, ou Supplément à la Bibliothèque choisie des pères grecs et latins. Principales publications
Notes et référencesVoir aussiBibliographie
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