Les portraits, le rapport à la ville et la République démocratique du Congo sont très présents dans l’ensemble de son travail. Depuis plus de trente ans, elle a publié de nombreux ouvrages photographiques dont Kinshasa, Tales in the invisible city (Lion d’or à la Biennale d’architecture de Venise 2004)[1]
Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions en Belgique et à l’étranger, dont une rétrospective personnelle A world without end, en 2008 au Musée de la Photographie d’Anvers[2].
Réalisatrice de plusieurs films de différents formats et de manière souvent autonome. Parmi ses films, L’Occupation des sols (26′, 2002), Kinshasa, le fleuve Congo (18′, 2003) ou Atomium in/out (25′, 2006) ont été sélectionnés dans les festivals internationaux (Lussas, IndieLisboa, Filmer à tout prix Bruxelles, FIFA Montréal, CinéMonterrey Mexique, Muhka Anvers, Courtisane Gent…)[1].
Biographie
Marie-Françoise Plissart, née en 1954, est l’une des figures de la photographie belge[3]. Ses photographies ont été exposées en Belgique, en France, en Suisse, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Autriche[2].
Les gens, les rencontres ou encore les flux occupent le centre de ses travaux photos et vidéos, qu’ils soient menés par elle seule ou en collaboration, qu’ils tiennent du portrait, du roman-photo ou de l’architecture[4].
Son travail sur Kinshasa lui a valu le Lion d'or à la Biennale d'architecture de Venise en 2004. Une rétrospective, A World without end lui a été consacrée en 2008 au musée de la photographie d'Anvers. Elle est aussi la réalisatrice de plusieurs vidéos diffusées sur Arte, L'Occupation des sols et Atomium in/out.
Elle a aussi collaboré à plusieurs reprises aux travaux de François Schuiten dans Voyages en utopie (Casterman, 2000), La Maison Autrique (Les Impressions nouvelles, 2005) et L'Enfant penchée (Casterman, 2007).
Prague (en collaboration avec B. Peeters), Autrement, 1985[9].
Le Mauvais Œil (en collaboration avec B. Peeters), Les Éditions de Minuit, 1986[10].
Aujourd'hui, scénario de Marie-Françoise Plissart, Virgine Jortay, B. Peeters avec des photos de Marie-Françoise Plissart. Éditions Arboris, 1993
Bruxelles, horizon vertical, éditions Prisme, (en collaboration avec B. Peeters), 1998[9].
Kinshasa, Récits de la ville invisible », Les Cahiers d’Outre-Mer, Coauteur Marie Françoise Plissart et B. Peeters avec des photos de Marie Françoise Plissart. éditions La Renaissance du livre/Luc Pire, 2005[11]
Mons (en collaboration avec Caroline Lamarche), Les Impressions nouvelles, 2009[9].
Aqua Arbor , ensemble consacré aux mers du monde entier qui fait conjointement à l’horizontalité des marines, l’exposition fait aussi la part belle à la verticalité, Bruxelles (Le Botanique, décembre 2015- janvier 2016)
Atomium, 9’ : Bruxelles (installation pour la réouverture de l'Atomium, )
La Trace : Bruxelles (La Cambre, ), avec Sammy Baloji.
Divers
Participation à Under Sieges, Four African cities, Freetown, Johannesburg, Kinshasa, Lagos, Documenta 11, Platform 4, .
Co-mise en scène et scénographie Er zit iets op het papier, , avec Dito Dito, Mieke Verdun et Iris van Cauwenberg, Bruxelles, Beursschouwburg.
Conférencière à l'Atelier de photographie de La Cambre de 2000 à 2003.
Participation au livre Back from Utopia, The challenge of the Modern Movement, 010 Publishers, 2002.
Collaboration aux albums de François Schuiten et Benoît PeetersL'Écho des Cités (Casterman), L’Enfant penchée (Casterman, 1996), Voyages en Utopie (Casterman, ), La maison Autrique (Les Impressions nouvelles, 2006.
Collaboration avec Jacques Dupuis, avec Maurizio Cohen et Jan Thomaes, éditions La Lettre Volée.
75 000 Films, livre avec des photos de Marie-Françoise Plissart, Xavier Harcq et Jimmy Kets et textes de David Bordwell, Eric de Kuyper et Dominique Païni, coédition Cinémathèque royale de Belgique / Koninklijk Belgisch Filmarchief, 2014[15].
Théâtre de Liège, livre crée en collaboration avec Pierre Hebbelinck et Pierre de Wit, avec photos de Marie-Françoise Plissart, Éditions Mardaga, 2015[16].