Il est ensuite légat d'Hispanie Tarraconaise dans les années 13-10 av. J.-C., période de réorganisation de cette province qui suit le second voyage d'Auguste en Hispanie[3]. Une inscription datée de 10 av. J.-C.[4] de la civitas Bocchoritana (actuellement Pollença à Majorque) indique qu'il est le patron de cette cité[5],[6]. Son séjour à Tarraco est aussi marqué par l'épitaphe de son esclave Faustus[7]
D'une femme (possiblement) Cornelia Fausta Silla née en 25 av. J.-C. (arrière petite-fille de Sylla et de Pompée le Grand), il eut un fils Marcus Licinius Crassus Frugi, consul ordinaire en 27[10], et une fille Licinia marié à Lucius Calpurnius Piso, aussi consul ordinaire en 27[11].
L'homonymie des Crassi Frugi sur trois générations rend incertaine l'attribution à un Crassus Frugi précis de certaines autres inscriptions[10]. Géza Alföldy attribue au consul de 14 av. J.-C. l'inscription honorifique dédiée par les Damasceni[12] découverte près du Largo Argentina à Rome[13].
↑ a et bMarie-Claire Ferriès, Les partisans d'Antoine, Bordeaux, Ausonius, coll. « Scripta Antiqua » (no 20), , 565 p. (ISBN2-35613-303-8, lire en ligne), p. 425-426.
↑(es) Jaume Juan Castello, "Crassus Frugi y su nieto Licinianus en las Islas Baleares", Sylloge epigraphica Barcinonensis 4.1, 2002, p.9-19.
↑(en) Enrique Garcia Riaza, « Aspectos de la administración municipal en las ciudades mediterraneas del conventus Carthaginiensis (Hispania citerior) », Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité, tome 119, n°2. 2007. Antiquité. p. 402 lire en ligne.
↑« Ronald Syme, The Augustan Aristocracy. New York: Clarendon Press of Oxford University Press. 1986. Pp. viii, 504 », The American Historical Review, (ISSN1937-5239, DOI10.1086/ahr/94.2.416)
↑Friedrich Hiller von Gaertringen et Günther Klaffenbach, « Epigraphik », dans Geschichte, Epigraphik, Archäologie, De Gruyter, (lire en ligne), p. 243–494.
↑Raepsaet-Charlier Marie-Thérèse. « Epigrafia. Actes du colloque international d'épigraphie latine en mémoire de Attilio Degrassi », Rome 27-28 mai 1988, L'antiquité classique, Tome 63, 1994. p. 501 lire en ligne$.
Bibliographie
Jean-Nöel Bonneville et Sylvie Dardaine, « Frugi : un cognomen et un qualificatif peu courants », Revue des Études Anciennes, t. 86, nos 1-4, , p. 217-244 (lire en ligne).
Liens externes
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