Marco Travaglio
Marco Travaglio (né le à Turin) est un journaliste et un écrivain italien, connu pour ses enquêtes et essais sur la vie politique et sociale en Italie. BiographieMarco Travaglio passe sa maturité de lettres classiques au lycée salésien Valsalice de Turin, et obtient ensuite une maîtrise en histoire contemporaine à l'université de Turin. Il devient journaliste indépendant auprès de petits journaux catholiques comme Il nostro tempo. Il est présenté à Indro Montanelli qui le fait collaborer à Il Giornale en 1988. Ce dernier dit de lui : « Non, Travaglio ne tue personne. Avec un poignard. Il utilise une arme nettement plus raffinée et qu'il est impossible de poursuivre pénalement : les archives ». À la suite de l'emprise grandissante de Silvio Berlusconi sur la rédaction, il quitte Il Giornale et suit Montanelli dans la courte entreprise du quotidien libéral La Voce, puis chronique à plusieurs reprises dans les journaux de la gauche anti-berlusconienne, tels L'Unità et L'Espresso et assure également des articles dans le quotidien milanais Il Giorno. Depuis 2009, il est un des principaux collaborateurs du Fatto Quotidiano et, depuis , de l'émission « Servizio Pubblico » de Michele Santoro. En 2015, il est nommé directeur de la rédaction du journal. Prix internationauxL'Association des journalistes allemands (DJV) "Deutscher Journalisten-Verband" a attribué à Marco Travaglio le prix pour la "Liberté de la Presse" en l'an 2009. La décision, prise par le jury de sept membres de l'association, a été accompagnée par la déclaration suivante de Michael Konken, président de l'association des journalistes allemands. Konken a déclaré: «Nous rendons hommage à Marco Travaglio un collègue courageux et talentueux, pour sa lutte pour défendre la liberté d'expression et de presse en Italie contre de nombreux obstacles». Parmi les autres récipiendaires du Prix au cours des années précédentes le journaliste Miroslav Filipovic et la journaliste russe Olga Kitova. Filipović a reçu le prix pour ses articles sur les atrocités commises contre des civils au Kosovo par l'armée yougoslave, tandis qu'Olga Kitova a été honorée pour sa lutte pour dénoncer la corruption en Russie. Œuvres
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