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Peintre figurative de la Jeune Peinture ou des Jeunes Peintres de la Nouvelle École de Paris, Marcelle Deloron est la fille de mandataires en légumes aux Halles de Paris et aidera ses parents tout en poursuivant les cours à l'École des arts appliqués où elle a été admise en 1940 après des études à l'école Jeanne-d'Arc de Colombes. En 1947, elle entre à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Eugène Narbonne (1885-1966)[2]. Elle y fait la connaissance de son futur époux, Jean Joyet (1919-1994), élève à l'atelier de Jean Dupas (1882-1964), elle, préparant le prix de Rome, lui le prix Chenavard. Elle obtient le premier second prix de Rome en 1949 avec une toile intitulée Quatuor de musiciens.
Jean Joyet et l'Espagne
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Marcelle Deloron épouse Jean Joyet en 1951 à Colombes. Cette même année, celui-ci obtient le prix de la Casa de Velázquez, alors qu'elle obtient une bourse pour la villa Abd-el-Tif en Algérie. Elle suivra son époux à Madrid de 1951 à 1952, où elle rencontre des artistes qui resteront des amis dont les plus connus sont Paul Collomb, Paul Guimezanes, Pierre-Yves Trémois, Jean-Louis Viard et Louis Vuillermoz[3].
Ils rentrent à Colombes pour la naissance de leur fis aîné Philippe. Lauréate à son tour de la Casa de Velázquez en 1953-1954, ils repartent avec son fils pour l'Espagne et rentreront à nouveau pour la naissance de leur second fils, Jean-François, elle par le train, Joyet en automobile avec son ami Mickaël Compagnion. Ils voyagent à travers le pays et se font des nouveaux amis parmi leurs condisciples[Note 1] - [3]. Ils parlent couramment l'espagnol et retourneront tous les ans en vacances en Espagne. Le couple demeure alors de 1952 à 1965 au 17, rue Paul-Albert à Paris[4]
Le couple est lié avec leurs voisins d'ateliers, Jean-Pierre Alaux notamment[5]. Puis viendra la naissance de leur fille Isabelle. Marcelle Deloron continue à peindre tout en s'occupant de sa famille, ce qui ralentit sa production artistique. De 1965 à 1985, le couple habite au 7, rue Bachelet à Paris[6].
Elle réalise d'autres expositions personnelles et rend un hommage posthume à son époux en organisant une exposition à la Fondation Taylor à Paris en .