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Dotée de dons précoces pour le dessin et la peinture, Françoise Boudet, après quelques études dans une école de publicité et de décoration, entre en 1945 à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Eugène Narbonne pour la peinture, et dans celui de René Jaudon pour la gravure. Elle concourt en 1950 pour le prix de Rome de peinture, qu'elle obtient ex-æquo avec Robert Savary, avec Dans la nature des jeunes filles expriment le retour du printemps[Notes 1], et devient pensionnaire de la villa Medicis à Rome de 1951 à 1954. En 1956, elle est lauréate de la Casa de Velázquez dont elle est pensionnaire à Madrid de 1956 à 1958[Notes 2].
Titulaire du diplôme national supérieur d'arts plastiques, Françoise Boudet est, de 1960 à 1984, professeur à l'École des beaux-arts de Valenciennes, où son enseignement est caractérisé à la fois par la rigueur de l'apprentissage et une grande liberté créatrice laissée à ses élèves[réf. nécessaire].
↑Annonce du décès dans La Voix du Nord, édition de Valenciennes, (en ligne).
Annexes
Bibliographie
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Volume 2, Paris, Gründ, 1999, p. 630.
Les cinquante derniers Premiers Grand Prix de Rome, Antibes, musée Picasso, 1977.
Dictionnaire des pensionnaires de l'Académie de France à Rome, 1666-1968, Tome 1, Rome, Académie de France à Rome, Dijon, L'Échelle de Jacob, 2011, pp. 215-216.
