Marcelle BunletMarcelle Bunlet
Marcelle Bunlet est une artiste lyrique (soprano) française née le à Fontenay-le-Comte et morte à Paris le [1]. BiographieMarcelle Bunlet naît le à Fontenay-le-Comte (Vendée)[2]. Elle fait ses débuts à Paris en 1926 à l'occasion d'un concert dirigé par Walther Straram, avant d'être engagée à l'Opéra de Paris, où, deux ans plus tard, elle chante Brünnhilde dans Le Crépuscule des dieux[2],[3]. Dès lors, sa carrière s'écrit entre le Palais Garnier et la Monnaie de Bruxelles, dans un large répertoire de soprano dramatique[2]. Outre la scène, Marcelle Bunlet se produit également en récitals, à Anvers, Athènes, Rome, Gênes, ainsi qu'en Amérique du Sud, notamment[2]. En 1931, elle est choisie par Toscanini pour chanter le rôle de Kundry (Parsifal) à Bayreuth[2],[4],[3]. Elle y retourne deux ans plus tard. Marcelle Bunlet chante ensuite au théâtre Colón de Buenos Aires, en 1934, et crée la version française d'Arabella à Monte-Carlo en 1935[2]. À l'Opéra, entre 1934 et 1938, elle est Salomé, Brünnhilde, Isolde, Ariane de Dukas, Valentine (dans Les Huguenots) et Margherita de Boito[4]. Elle poursuit sa carrière jusqu'en 1950[2]. Régulièrement engagée à Strasbourg, elle devient professeur au Conservatoire de la ville, où elle enseigne entre 1945 et 1970[2]. Aux côtés de Germaine Lubin, Marcelle Bunlet est considérée comme la plus grande wagnérienne de son temps[2]. Interprète recherchée, avec sa voix « ample, d'une belle couleur et très expressive »[3], elle est la créatrice de plusieurs partitions, d'André Jolivet (Messe pour le jour de la paix, 1942), Olivier Messiaen (Poèmes pour Mi, 1937 ; Chants de terre et de ciel, 1938 ; Harawi, 1946), Darius Milhaud (Agamemnon, 1927) et Albert Roussel (L'Heure du retour, dédicataire, 1935), notamment[2],[3]. Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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