En , il succède à Albert Ouzoulias, rappelé sous les drapeaux, au secrétariat des JC de la région lyonnaise[2]. Au congrès d’Issy-les-Moulineaux, il est élu membre du comité central des JC[1].
Quand la guerre éclate, les communistes sont suspects et Marcel Bertone est interné dans différents camps. Le , il s'évade du camp de Chibron (Var) et entreprend des activités de sabotage avec les FTP. Pour des raisons de sécurité, il est affecté aux JC de la banlieue sud de Paris.
Il est arrêté avec deux camarades le , alors qu'ils tentaient d'incendier des camions de la Wehrmacht. Il est jugé par la cour martiale allemande réunie à la Maison de la Chimie avec 26 autres résistants et condamné à mort. Il est fusillé le au fort du Mont-Valérien. Il a été inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine. Le corps est restitué à sa famille en 1950[3].
Marcel Bertone était marié, père d’une petite fille, domicilié 6 rue de La Folie-Méricourt dans le 11e arrondissement de Paris[2].
La mention « Mort pour la France » lui est attribuée par le ministère des Anciens Combattants en date du [4].
Une ancienne maison d'enfant, transformée par la suite en centre aéré, de la commune de Meyzieu porte son nom[5].
Son nom figure sur le monument commémoratif du Mont-Valérien (cloche)[6].
Son nom figure sur la plaque commémorative située dans une salle de la Maison de la Chimie au 28 rue Saint-Dominique dans le 7e arrondissement de Paris. Elle comporte la mention : « En ce lieu, ont été jugés du 7 au 14 avril 1942 par un tribunal militaire nazi, siégeant à la Maison de la Chimie réquisitionnée, 27 combattants membres des premiers groupes de résistance armée (O.S. - F.T.P.F.), livrés à l'occupant par la police de Vichy »[7].
Son nom figure sur la plaque commémorative située au 29 impasse Gigodot, Croix-Rousse à Lyon. La mention « À la mémoire de Marcel Bertone, lieutenant F.T.P.F., membre du P.C.F., fusillé à Paris le 17 avril 1942 » est présente sur cette plaque[8].
Bibliographie
André Rossel-Kirschen, Le Procès de la Maison de la Chimie, Paris, l'Harmattan, 2002.