Marc Hyacinthe de Rosmadec
Marc-Hyacinthe[1], marquis de Rosmadec[2], chevalier de Tréguier, né vers 1635 dans le diocèse de Vannes et mort à La Havane (Cuba) le , est un officier de marine et administrateur colonial de France du XVIIe siècle. BiographieOrigines et familleMarc-Hyacinthe descend de la maison de Rosmadec, une ancienne famille de la noblesse bretonne qui a donné plusieurs évêques de Vannes et de Rennes. Il est le fils de Sébastien Ier, marquis de Rosmadec (v. 1590-v. 1660) et de Julienne Bonnier (v. 1605-1674). Carrière militaireNommé lieutenant de vaisseau en 1666, puis capitaine de vaisseau en 1671[3], il se distingue pendant la guerre de Hollande dans la Manche et pendant la campagne de Sicile[4]. Il est à la bataille de la baie de Bantry le , commandant du vaisseau Le Fort, 56 canons, sous les ordres du marquis de Châteaurenault, au sein de la flotte française qui affronte celle de l'amiral Herbert. Il sauve de la noyade le chevalier d'Entragues, tombé à l'eau après l'explosion du vaisseau commandé par le chevalier de Coëtlogon, en lui envoyant une chaloupe. Il est également à la bataille du cap Béveziers, le dans l'arrière garde commandée par le comte d'Estrées, vice-amiral. Il commande alors L'Illustre, armé de 70 canons et 500 hommes d'équipage, à bord duquel il s'illustre à nouveau. L'historien du XIXe siècle, Léon Guérin décrit avec lyrisme, dans son Histoire de la Marine française, son action :
En 1691, il monte Le Fier, 80 canons. Il reçoit la croix de Saint-Louis en 1694, après vingt-cinq années de service dans la Royale. Il est créé chef d'escadre de Normandie le [3], en remplacement de François Panetié, et à cette fonction jusqu'à sa mort. Fait chevalier de Saint-Louis en 1701 « après vingt-cinq années de service »[4], il est nommé gouverneur aux îles du Vent le en remplacement du comte d'Esnots[6]. Il meurt à La Havane le , avant d'avoir été informé de sa nomination[6]. Gouverneur de Redon en Bretagne, cette charge passe, à sa mort, au marquis de Nesmond, lieutenant général des armées navales[7], Notes et références
Voir aussiSources et bibliographie
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