Marc Giai-Miniet, né en 1946 à Trappes dans les Yvelines, est un peintre et graveur français surréaliste, fantasmatique[1]. Il peint avec beaucoup de force un monde souterrain, dans des tons sombres, dans une ambiance sépulcrale très personnelle.
Biographie
Sa vocation s'éveilla le jour où un instituteur de Trappes, Monsieur Mounier, l’emmena à une exposition de reproductions de Rembrandt.[réf. nécessaire]
Très actif et militant de l'art dans la région de Saint-Quentin-en-Yvelines, il crée en 1973 l'association Regard-Parole[2] qui organise de nombreux évènements artistiques.
En 1984, il bénéficie d'une bourse du Ministère des affaires extérieures pour un séjour de plusieurs mois au Centre franco-égyptien de Karnak à Louxor.
Il est fait chevalier des arts et Lettres en 2000[3].
Il a été, de 2002 à 2011, secrétaire du Salon de mai où il a exposé régulièrement depuis 1975.
Style et méthodes de travail
Marc Giai-Miniet pratique la peinture, l'aquarelle, la gravure. D’autre part, il fabrique dans des matériaux divers de petites scènes situées dans des boîtes. Les Boîtes de Marc Giai-Miniet sont des montages à la fois fantasmés et réalistes d’immeubles vus en coupe, locaux aménagés pour des causes obscures : laboratoires, ateliers, coins d’usines, dépôts d’archives. Souvent divisées en plusieurs pièces ou en étages, les grandes boîtes comportent des secteurs, des zones spécifiques, une hiérarchie des activités : les bibliothèques, les archives, les bureaux sont plutôt situés vers le haut et sont de couleur claire ou blanchis.
Marc Giai-Miniet et François Cau ont réalisé en 2000 à Guyancourt, dans le quartier de l’Europe à proximité de l’étang du Moulin à Vent, l’œuvre Les Guetteurs.
Notes et références
↑« Marc Projet », sur marc-giai-miniet.com (consulté le ).
Egidio Alvaro, « L’éclairage du discours », Préface pour la Galerie noire, Paris, 1979.
Héliane Bernard, « Des sanctuaires pour d’étranges initiations », Revue Montrer, No 9, .
André Chabot, « C’est une dangereuse invention que celle de la géhenne », Les cahiers de la peinture, 1978.
Patrice Delbourg, « Apparences », Préface du catalogue, Centre culturel de Saint-Cyr l’Ecole, 1979.
Théodore Koenig, « Rencontre avec la lumière noire », Préface du catalogue du « A » de Chartres – 1987, et pour l’exposition « atelier Rita Theis », Allemagne, 1988.
Raymond Perrot, « Branle-bas chez les chrysalides », Revue Artension, no 14, .
Jean-Louis Pradel, « Préface de l’exposition chez J.C. Riedel », Paris, 1977.
Anne Tronche, Préface de l’exposition chez J.C. Riedel, 1980.
Didier Henry, « Marc Giai-Miniet, une ineffable dimension », Arts Actualités Magazine, no 43, 1994.
Christian Noorbergen, « Les envoûtements du malaise », Artension, no 22, mars-.
Christian Noorbergen, « Giai-Miniet, ou l'espace aux gouffres », Artension, no 46, mars-.
Lydia Harambourg, « Le passage des momies », article dans la Gazette de Drouot, no 35 du .
Lydia Harambourg, « Petits théâtres muets pour un désastre intime », article dans la Gazette de Drouot, no 15 du .
Bernard Vasseur, « Pour saluer Marc Giai-Miniet », allocution à la Maison Elsa Triolet- Aragon, .
Entretien avec Alin Avila et Cyril Martin, "Ces jours qui inventent leurs lendemains", in Area Revue no 25, page 67 sq., 2011.