Maquis de PlainvilleMaquis de Plainville
L'entrée du maquis, à partir du hameau de Plainville.
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Le maquis de Plainville est un maquis de la Résistance intérieure française constitué durant la Seconde Guerre mondiale au lieu-dit Plainville, sur la commune de Marolles-les-Buis dans le département d'Eure-et-Loir. SituationLe hameau de Plainville se situe à environ 10 km au nord-est de Nogent-le-Rotrou et à un peu plus de 2 km de Marolles-les-Buis. Une grande ferme s'y trouve, ainsi qu'une colline boisée qui descend abruptement au sud et à l'est vers la Vinette, affluent de la Cloche, elle-même se jetant dans l'Huisne. À mi-hauteur, s'ouvrent des grottes débouchant sur d'anciennes carrières souterraines : ce site, éloigné des grandes voies de passage, pourvu d'un accès à la rivière, fut retenu par les maquisards qui bénéficiaient de solides complicités dans la région, notamment à Saint-Hilaire-des-Noyers, commune de Saint-Denis-d'Authou, dont les habitants assuraient la cantine. HistoireLe maquis de Plainville s'est constitué le et a pris fin lors de la libération de Nogent-le-Rotrou le [1]. Le maquis est dirigé par le capitaine Gabriel Herbelin (La Saucelle, 1907 - ?), alias Duroc selon son nom de code dans la Résistance. L'Eure-et-Loir étant divisé en 4 secteurs, Herbelin est responsable du secteur ouest, comprenant l'arrondissement de Nogent plus les cantons de Brezolles, La Ferté-Vidame, Senonches, Courville et Illiers[RG 1]. Dans son manuscrit du , Raymond Gohon[RG 2] recense nominativement 133 combattants et le nombre global est estimé à 160[2]. Faits d'armesRéception de parachutages d'armes et matérielsÀ la suite des parachutages des , et , 6 tonnes de matériels sont récupérés[2]. Sabotages et destructionsLes demandes les plus importantes concernent les destructions de la ligne ferroviaire Paris-Brest qui passe par Nogent-le-Rotrou et la ligne téléphonique reliant ces deux mêmes villes. Libération de Nogent-le-RotrouL'action la plus connue du maquis de Plainville est la libération de Nogent-le-Rotrou le , 3 jours avant l'arrivée des Alliés le . Dans son « roman » Le temps de Chartres, Maurice Clavel en donne une description qui reste à confirmer : Duroc, contesté par ses hommes, réussit grâce à Sinclair à rétablir son autorité et finit par faire prisonniers, à lui seul, tous les occupants de la mairie[MC 1]. HommageÀ Nogent-le-Rotrou, une plaque apposée 41 rue Gouverneur rend hommage à quatre combattants du « tués face à l'ennemi », dont l'un, Robert Fonteix, est cité par Gohon comme faisant partie du maquis de Plainville[RG 3]. Galerie
Notes et référencesNotesRaymond Gohon, Nogent héroïque : histoire de sa libération, Bruxelles - Paris, Serge Baguette, , 253 p. Maurice Clavel, Le temps de Chartres : Roman, René Julliard, , 214 p.
Références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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