Mapungubwe
Mapungubwe est le nom d'un ancien royaume d'Afrique du Sud fondé en 1075 et disparu au XIVe siècle, dont les vestiges ont été découverts en 1932[1]. La région où était établi ce royaume est inscrite depuis 2003 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO au titre de « paysage culturel »[2] et est devenue un parc national en 2004. Paysage culturel de MapungubweLe « Paysage culturel de Mapungubwe » est un paysage de savane couvert d’épineux, de grands baobabs et de terrasses de grès s’élevant au-dessus de la plaine. Mapungubwe s’est révélé être le plus grand royaume du sous-continent jusqu’à son abandon au XIVe siècle. Des vestiges des palais et des habitations environnantes sont restés intacts jusqu’à nos jours. La vallée du LimpopoLes restes de cette ancienne société, connue sous le nom de royaume Mapungubwe, dans la vallée de la rivière Limpopo[1], avaient été oubliés pendant plus de sept siècles. Le , une tombe d’origine inconnue est découverte dans une région sauvage. Depuis cette découverte, des recherches ont mis au jour l’existence d’une métropole dominée par un roi africain il y a près de 1 000 ans. Personne ne peut dire à ce jour l'identité des habitants de cette région, puisqu’il n’existe pas de traces écrites ni de traditions orales jusqu’à ce qu’on trouve des signes de leur nom, il y a environ 1 000 ans : ceux de Mapungubwe. Les vestigesTrois tombes royales se trouvent au centre d’une large esplanade de 300 mètres de long et 30 mètres de hauteur. Le roi et ses soldats vivaient au sommet de la colline et le peuple aux niveaux inférieurs. Des sceptres en or et des figurines de rhinocéros ont été trouvées dans les tombes. Des colliers en perles de verre étaient portés par les enfants et les adultes. L’analyse des restes humains indique que cette communauté avait un régime alimentaire varié et sain. Ils élevaient des chèvres, des moutons et possédaient des chiens. Des restes de millet et de coton donnent des indications sur les cultures locales. Les poteries, le bois, l’ivoire, les os, les œufs d’autruche, ainsi que les coquilles d’escargots étaient échangés ou vendus à des cultures aussi éloignées que la Perse, l’Égypte, l’Inde et la Chine[1]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesBibliographie
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