H228, H315, H319, H335, P210, P261, P280, P305+P351+P338 et P405
H228 : Matière solide inflammable H315 : Provoque une irritation cutanée H319 : Provoque une sévère irritation des yeux H335 : Peut irriter les voies respiratoires P210 : Tenir à l’écart de la chaleur/des étincelles/des flammes nues/des surfaces chaudes. — Ne pas fumer. P261 : Éviter de respirer les poussières/fumées/gaz/brouillards/vapeurs/aérosols. P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage. P305+P351+P338 : En cas de contact avec les yeux : rincer avec précaution à l’eau pendant plusieurs minutes. Enlever les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Continuer à rincer. P405 : Garder sous clef.
Le manganèse ayant un électron de moins que le fer, le manganocène possède un électron de valence de moins que le ferrocène, c'est-à-dire 17, violant ainsi la règle des 18 électrons. Cependant, le manganèse possède une configuration d5 spin haut (chaque orbitale d est occupée par un électron), il ne peut que difficilement être réduit à l'état Mn1+ et donc adopter une structure stable à 18 électrons[4].
Cette instabilité partielle peut sans doute expliquer pourquoi, à l'état solide, le manganocène existe sous la forme d'un polymère, dans une structure où le manganèse est en fait lié à trois ligands cyclopentadiényle. Deux de ces ligands sont liés à deux centres manganèse à la fois, le troisième étant lié à un unique centre manganèse, formant ainsi une chaîne. La longueur de liaison C-Mn est de 242pm pour les ligands mono-liés (terminaux) et varie de 240 à 330pm pour les ligands di-liés (ponts)[5]. Les ligands cyclopentadiényle ponts ne sont ainsi pas répartis de façon symétrique entre les atomes de manganèse[6].
La réaction entre le cyclopentadiénure de sodium et le chlorure de manganèse(II) est généralement effectuée dans le THF, le diméthyl glycol ou l'ammoniaque[9] :
MnCl2 + 2 Na(C5H5) ⟶ Mn(C5H5)2 + 2 NaCl.
Notes et références
↑Christoph Elschenbroich, Organometallchemie, Teubner, , 6e éd. (ISBN978-3-8351-0167-8), p. 452
↑(de) Christoph Elschenbroich, Organometallchemie, Teubner, , 6e éd. (ISBN978-3-8351-0167-8), p. 468
↑(de) Christoph Elschenbroich, Organometallchemie, Teubner, , 6e éd. (ISBN978-3-8351-0167-8), p. 460
↑(de) Erwin Riedel, Ralf Alsfasser, Christoph Janiak et Thomas M. Klapötke, Moderne Anorganische Chemie, von Gruyter, , 4e éd. (ISBN978-3-11-019060-1), p. 707
↑(de) Arnold F. Holleman, Nils Wiberg, Lehrbuch der Anorganischen Chemie, de Gruyter, , 102e éd. (ISBN978-3-11-017770-1), p. 1619
↑(de) Christoph Elschenbroich, Organometallchemie, Teubner, , 6e éd. (ISBN978-3-8351-0167-8), p. 455
↑ a et b(de) Christoph Elschenbroich, Organometallchemie, Teubner, , 6e éd. (ISBN978-3-8351-0167-8), p. 451
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