Manasseh Maelanga
Manasseh Maelanga, né le [1], est un homme politique salomonais. Vice-Premier ministre à quatre reprises, il a également été chef de l'opposition parlementaire de novembre 2017 à avril 2019. BiographieIl est malaitan et, après son enseignement secondaire, il s'engage dans la Royal Solomon Islands Police Force (en)[1]. Il entre au Parlement national en remportant une élection partielle dans la circonscription de Malaita-est le 27 mars 2008, due à la mort du député et ministre du Service public Joses Sanga[1]. Le Premier ministre Derek Sikua le nomme ministre des Relations avec les Autorités provinciales et ministre de la Consolidation des institutions en mai 2009 ; il succède à ce poste à David Pacha, à l'occasion d'un remaniement ministériel[2]. Conservant son siège de député aux élections législatives de 2010, il est fait vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur par le nouveau Premier ministre Danny Philip[1]. Très largement réélu dans sa circonscription aux élections de 2014[3], il est élu chef du groupe des députés indépendants, c'est-à-dire des députés qui ne sont membres ni de la majorité parlementaire, ni de l'opposition ; Manasseh Sogavare devient dans le même temps Premier ministre et Jeremiah Manele chef de l'opposition parlementaire[4]. En octobre 2015 toutefois, il se joint au gouvernement Sogavare, avec les cinq autres députés du groupe des indépendants. Tous sont faits ministres, Manasseh Maelanga étant fait vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur[5],[6],[7]. En octobre 2017, il démissionne du gouvernement avec six autres ministres, provoquant la chute du gouvernement Sogavare[8]. Il devient le chef de l'opposition face au nouveau Premier ministre Rick Houenipwela[9]. Après les élections de 2019, Manasseh Sogavare, redevenu Premier ministre, le nomme vice-Premier ministre et ministre du Développement des infrastructures[10]. Après les élections de 2024, il demeure ministre du Développement des infrastructures, dans le gouvernement du nouveau Premier ministre Jeremiah Manele, mais doit céder le poste de vice-Premier ministre à Bradley Tovosia[11],[12],[13]. Références
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