Après l'indépendance du Vietnam, ses parents étant séparés, le jeune William vient vivre à Bruxelles chez sa grand-mère maternelle avec sa mère et ses deux frères et sœur. Sa jeunesse se déroule dans une relative pauvreté, avec un père absent, pendant laquelle il s'adonne à la lecture de bandes dessinées, notamment celles d'André Franquin, de Jijé et de Willy Vandersteen, et de l'ouvrage Souvenirs entomologiques de Jean-Henri Fabre, l'étude des insectes étant une des passions auxquelles il se vouera tout au long de sa vie[3].
Après une scolarité dans un établissement tenu par des jésuites, il hésite à devenir boxeur[2], puis s'oriente finalement vers le dessin et suit pendant plusieurs années une formation à l'académie royale des beaux-arts de Bruxelles[4] où les cours, essentiellement consacrés au dessin publicitaire et aux illustrations de livres pour enfants, l'ennuient au point qu'il songe abandonner le dessin et s'engager dans une carrière dans la banque[3].
Carrière
Les débuts
Malik débute dans la bande dessinée en publiant Petit Minusset deviendra grand, un court récit de quatre pages, dans le journal Tintin en , qu'il signe de son seul prénom, William, sur un scénario de Jean-Marie Brouyère[n 2], lequel l'amènera avec lui au sein du journal Spirou[5], où on lui confie, comme à beaucoup de débutants, le dessin de deux courts récits des Belles Histoires de l'Oncle Paul[n 3],[6], qu'il signe sous son seul nom, Tai, puis les illustrations du romanLangelot suspect[n 4] publié en plusieurs parties dans le journal, sans que le nom de l'illustrateur ne soit mentionné.
Archie Cash
Avec Jean-Marie Brouyère, il crée ensuite la série Archie Cash[7], un baroudeur aux traits de l'acteur Charles Bronson plongé dans des aventures violentes, qui apparaît pour la première fois dans le no 1745 de Spirou du avec la première partie de l'histoire Le Déserteur de Toro-Toro publiée en « maxi-histoire » de quinze planches[8]. Le réalisme et la violence de la série tranchent avec les publications habituelles « grand public » du magazine[9] et le style de Malik « assez éloigné de la BD franco-belge » selon Henri Filippini, surprend, comme le rappelle Olivier Van Vaerenbergh, rédacteur en chef du Journal Spirou de 2005 à 2007, qui se souvient de « cette planche où un gars est battu, torturé et obligé de boire de l’essence… Tout ça dans le même journal que Boule et Bill ! »[4], et déroute beaucoup de lecteurs du journal[10] qui n'hésitent pas à se plaindre dans le courrier des lecteurs[11]. Le premier album, édité en 1973, Le Maître de l'épouvante, est interdit en France par la commission de censure aux motifs de « beaucoup de violence, nombreuses illustrations agressives »[12],[n 5]. Malgré cela, les chiffres de vente sont bons, et, grâce au soutien du rédacteur en chef de l'époque, Thierry Martens, qui collaborait anonymement avec Jean-Marie Brouyère[13],[n 6], et de l'éditeur Charles Dupuis[3],[14], Archie Cash paraît régulièrement dans Spirou, avec les honneurs de nombreuses couvertures. Sept albums de la série paraissent entre 1973 et 1978, le diptyque Le Maître de l'épouvante / Le Carnaval des zombies, la première histoire publiée, Le Déserteur de Toro-Toro, un recueil d'histoires complètes, Un train d'enfer, puis la trilogie Cibles pour Long-Thi / Où règnent les rats / Le Démon aux cheveux d'ange.
En 1978, après la publication dans Spirou de l'histoire Asphalte[n 7] et malgré de bons chiffres de vente, la série est arrêtée une première fois par le nouveau rédacteur en chef qui prend la suite de Thierry Martens à ce poste, Alain De Kuyssche, à cause de sa violence[3]. Malik et Brouyère créent alors Blue Bird Ballade[15],[16], un long récit de bikers se déroulant dans l'ouest des États-Unis, qui ne sera édité que tardivement en 1984 par Dupuis en deux tomes, sous les titres Un duel dans une guitare et Twiggy dans la souricière, dans l'éphémère collection « Dupuis Aventures »[17].
En 1979, il s'essaie pour la première fois au scénario et débute une nouvelle série dans Spirou, Chiwana, les aventures d'une jeune bergère indienne vivant dans le désert qui cherche à se venger de l'assassin de son père[18]. Seule la première histoire, De la poussière et des larmes est publiée dans le journal. Cet épisode et le second, Barils, Barbouzes et Barillets, seront finalement édités en albums par l'Édition des Archers en 1984 et 1985[19].
Il participe parallèlement à des animations dans Spirou, notamment au supplément L'Apache qui Rit[20]. Il s'essaie ainsi au dessin humoristique en créant, sur scénario de Bom, les aventures du gorilleBig Joe et son ami, l'enfant Antoine, qui connaissent deux récits complets de six planches au cours de l'année 1978 puis un récit à suivre sous le titre Antoine et ses amis en 1985[21],[22]. Entretemps, Big Joe, dont il écrit ici seul les scénarios, est publié sous la forme de huit récits complets de sept planches dans le magazine Super As au cours de l'année 1980[23].
Les tensions sont si vives avec le rédacteur en chef Alain De Kuyssche, que Malik tente de créer, chez un autre éditeur[n 8], un clone blond d'Archie Cash, auquel il donne cette fois les traits de Johnny Hallyday[14]. Avec Thierry Martens, sous le pseudonyme d'Yves Varende, au scénario, il publie, en 1983, le premier tome d'une nouvelle série, à nouveau aux Éditions des Archers, Johnny Paraguay, dont il signe seul le scénario du second et dernier tome en 1985[24]. Malheureusement, l'éditeur fait faillite, ce qui met fin à la série, dont un troisième épisode existe, qui a été publié uniquement aux Pays-Bas par les éditions Arcadia[3].
En 1983, il revient à Archie Cash avec la publication dans Spirou d'un nouvel épisode, Le Cagoulard aux yeux rouges. Six nouveaux épisodes sont publiés dans Spirou puis édités en albums par Dupuis jusqu'en 1988, mais la série, avec ses histoires aux personnages trop sexués[10], n'est pas appréciée par les banquiers repreneurs de Dupuis et ne peut plus bénéficier du soutien de Charles Dupuis[n 9],[3], d'autant plus que Jean-Marie Brouyère a pris ses distances avec le milieu de la bande dessinée pour se consacrer à la peinture.
Cupidon
La série Archie Cash étant définitivement arrêtée en 1987, Malik décide de reprendre le dessin humoristique qu'il a pu expérimenter avec Big Joe, ce qui correspond à la nouvelle politique éditoriale du journal Spirou dirigée vers l'humour, sous l'influence de son nouveau rédacteur en chefPatrick Pinchart[4]. En 1988, il crée ainsi, sur des scénarios de Raoul Cauvin, la série de gags Cupidon, qui connaît un grand succès public. Vingt et un albums sont publiés.
Dans la même veine humoristique, Malik crée ensuite, avec le scénariste Vincent Dugomier, la série La Vie secrète des poubelles qui connaît trente-quatre planches de gags publiées dans Spirou entre 1989 et 1991[26].
Sous le pseudonyme Phénix[27], il réalise, en couleurs directes, pour le magazine Bédé Adult’, des couvertures et des illustrations ainsi que de courts récits sans paroles érotiques et parodiques, avec les séries Les Passions de Notre-Dame et Les Centaures, seule cette dernière étant publiée en album en 2004[4],[28].
En 2011, malgré l'intervention de Raoul Cauvin, Dupuis décide d'arrêter Cupidon, ce que Malik n'apprécie pas. Il ne travaillera dès lors plus avec Dupuis et sa carrière peine à redémarrer. Il tente de poursuivre seul les aventures de Cupidon en assurant également le scénario, tout d'abord aux Éditions Joker en 2012, puis par l'intermédiaire de la maison d'édition qu'il crée, Les Éditions du fourbe chinois, en 2013, sans que le succès ne suive[4].
Il participe également aux albums collectifs humoristiques et paillardes des Chansons cochonnes, dont trois tomes sont publiés aux éditions Top Game entre 1990 et 1992 et dont il publiera un quatrième tome dans sa propre maison d'édition, Les Éditions du fourbe chinois, en 2014[29], puis aux trois tomes de Sortilège publiés entre 2011 et 2018 aux éditions BD Fly[30] et à l'album Alianah - Un conte de Guy d'Artet en 2015 toujours aux éditions BD Fly[31].
En 1996, il dessine un album de Gertrude, un personnage créé par l’humoriste Stéphane Steeman qu’il incarne dans une émission de télévision populaire belge[33], puis en 2005, Un amour de province...le Brabant wallon, un album publicitaire produit pour la Province du Brabant wallon, dans lequel il intègre le personnage de Cupidon[34] et Avec Vauban, un album réalisé en couleurs directes sur un scénario de Louis-Bernard Koch, publié aux Éditions du Triomphe en 2010[35].
Malik travaille également comme illustrateur pour le journal Le Soir et pour le magazine Schtroumpf. Dans les années 1980, il réalise des panneaux dessinés à usage de cibles pour l'entraînement des forces de police belges[3],[36].
En , il annonce sur le site de sa maison d'édition la publication d'un seizième tome de la série Archie Cash, sur un scénario de Jean-Marie Brouyère qu'il avait oublié et « exhumé de son désordre », Qui a tué Jack London ?, qui est la suite du dernier album de la série, Curare, publié en 1988.
Entomologiste
L'un des livres de chevet de l'enfant William Tai est Souvenirs entomologiques de Jean-Henri Fabre, le jeune garçon développant une passion pour l'étude des insectes et particulièrement des araignées qui se poursuit pendant toute sa vie. Malik élève ainsi chez lui, outre quelques serpents, des insectes et de nombreuses mygales. Le scénariste Vincent Dugommier se souvient de « sa collection d’insectes et d’araignées dont certaines étaient dangereuses et qui couraient parfois en liberté » ; et une ancienne secrétaire de rédaction de Spirou évoque « la mue de mygale sur sa table à dessin ! Et l’autre mygale qui s’était échappée et qu’il n’avait pas encore retrouvée ! »[4]. Selon les éditions Dupuis, Malik prétendait « avoir élevé les trois quarts des mygales de Belgique et […] avoir réussi à faire se reproduire la célèbre Lycose de Narbonne »[37]. Thierry Martens raconte que Malik venait parfois livrer ses planches à la rédaction de Spirou en amenant avec lui des boîtes en carton contenant des araignées, ce qui mettait « un peu d'animation dans les rencontres amicales prolongées à la taverne habituelle du personnel des éditions Dupuis » et a inspiré à Raoul Cauvin le scénario de l'histoire de SammyLe Gorille à huit pattes[38],[n 10]. Patrick Pinchart raconte : « Malik était très rieur. Il était venu à la rédaction avec, caché sous sa manche, un serpent enroulé autour du bras. Quand il serrait la main à quelqu'un, le serpent sortait… »[2].
Mort
Malik meurt accidentellement le dans l'incendie survenu pendant la nuit dans la maison qu'il occupait seul à Huppaye[39], près de la commune de Ramillies[40], à l'âge de 72 ans.
2. Le Carnaval des zombies, Dupuis, janvier 1974 Scénario : Jean-Marie Brouyère - Dessin : Malik
3. Le Déserteur de Toro-Toro, Dupuis, janvier 1975 Scénario : Jean-Marie Brouyère - Dessin : Malik
4. Un train d'enfer, Dupuis, janvier 1976 Scénario : Jean-Marie Brouyère - Dessin : Malik
5. Cibles pour Long Thi, Dupuis, juillet 1977 Scénario : Jean-Marie Brouyère - Dessin : Malik
6. Où règnent les rats, Dupuis, janvier 1978 Scénario : Jean-Marie Brouyère - Dessin : Malik
7. Le Démon aux cheveux d'ange, Dupuis, Marcinelle, 3e trimestre 1978 Scénario : Jean-Marie Brouyère - Dessin : Malik - Couleurs : quadrichromie - (ISBN2-8001-0593-3)
8. Asphalte, Dupuis, Marcinelle, 4e trimestre 1982 Scénario : Jean-Marie Brouyère - Dessin : Malik - Couleurs : quadrichromie - (ISBN2-8001-0944-0)
9. Le Cagoulard aux yeux rouges, Dupuis, Marcinelle, 3e trimestre 1983 Scénario : Terence et Jean-Marie Brouyère - Dessin : Malik - Couleurs : quadrichromie - (ISBN2-8001-0982-3)
10. Le Chevalier de la mort verte, Dupuis, juillet 1984 Scénario : Smit le Bénédict - Dessin : Malik
12. Les Petits Bouddhas qui chantent faux, Dupuis, Marcinelle, Scénario : Jean-Marie Brouyère - Dessin : Malik - Couleurs : quadrichromie - (ISBN2-8001-1322-7)
13. Les Rastas et le bouffon bleu, Dupuis, Marcinelle, Scénario : Jean-Marie Brouyère - Dessin : Malik - Couleurs : quadrichromie - (ISBN2-8001-1472-X)
14. Chasse-cœur à Koa-Gule, Dupuis, Marcinelle, Scénario : Jean-Marie Brouyère - Dessin : Malik - Couleurs : quadrichromie - (ISBN2-8001-1535-1)
15. Curare, Dupuis, Marcinelle, Scénario : Jean-Marie Brouyère - Dessin : Malik - Couleurs : quadrichromie - (ISBN2-8001-1565-3)
16. Qui a tué Jack London ?, Les Éditions du Fourbe Chinois, Scénario : Jean-Marie Brouyère - Dessin et couleurs : Malik
2. La Lumière du lac, Claude Lefrancq Éditeur, coll. « BDÉcrivain », Bruxelles, mars 1992 Scénario : Malik, d'après Bernard Clavel - Dessin et couleurs : Malik - (ISBN2871530432)
Alianah - Un conte de Guy d'Artet, BD Fly, février 2015 Scénario : Guy d'Artet - Dessin : Malik et divers
Collectifs
Spécial animaux - 7 chefs-d'œuvre drôle, émouvants et tendres, Dupuis, coll. « Les Meilleurs Récits du journal de Spirou », Marcinelle, août 1986 Scénario et couleurs : collectif - Dessin : collectif dont Malik - (ISBN2-8001-1395-2),
La première bande dessinée publiée de Malik l'est dans le journal Tintin avec le récit complet de quatre planches Petit Minusset deviendra grand, qu'il signe de son seul prénom, William, sur un scénario de Jean-Marie Brouyère, publié dans Tintin Belgique no 38/70 du et dans Tintin France no 1143 du . Ce sera sa seule collaboration à cet hebdomadaire.
Spirou
Malik réalise la quasi-totalité de sa carrière aux éditions Dupuis et dans le journal Spirou. Il débute par deux courts récits des Belles Histoires de l'Oncle Paul puis, sans que son nom ne soit mentionné, il illustre le roman Langelot suspect publié en plusieurs parties du no 1735 du au no 1745 du , dans lesquels il réalise le dessin du bandeau-titre puis, chaque semaine, une illustration d'une demi-page, en couleurs ou en noir et blanc rehaussé de gris, puis les huit illustrations d'une nouvelle intitulée Casimir et Tiburce au Texas publiée en supplément du no 1748 du . C'est dans ce même no 1745 où se termine le roman Langelot suspect que la série Archie Cash fait son apparition. La première histoire, Le Déserteur de Toro-Toro, est publiée sous la forme de trois longs chapitres. Archie Cash est présent de manière très régulière dans le journal entre 1971 et 1977 avec la publication de sept récits à suivre et deux récits complets et a régulièrement les honneurs de la couverture. Au cours des années 1976 et 1977, Malik participe régulièrement au rédactionnel L'Apache qui Rit. Le long récit à suivre Blue Bird Ballade est publié du mois de juillet 1977 au mois de mars 1978. Après la publication des deux premiers courts récits de Big Joe au cours de l'année 1978, la première histoire de Chiwana est publiée au début de l'année 1979. Malik revient ensuite à Archie Cash avec la publication des histoires Asphalte en 1981 et Le Cagoulard aux yeux rouges en 1982. Pour les albums Spirou+, Malik réalise seul un court récit de quatre planches, Goulach le braconnier pour le no 1 puis pour le no 3, sur scénario de Jean-François Benoist (le gagnant d'un concours de scénario organisé par le journal[3]), un récit complet de quarante-quatre planches, Le Raque à mal. Au cours de l'année 1983, une nouvelle histoire de la série Archie Cash est publiée, Le Chevalier de la mort verte, ainsi qu'un court récit de sept planches, sur scénario de Ross, intitulé La Récolte de Satan. En 1984 puis 1985, deux nouveaux récits d'Archie Cash sont publiés, Popcorn Brother et Les Petits Bouddhas, ainsi qu'un récit à suivre des personnages de Big Joe, renommés Antoine et ses amis. Au cours des années 1986 et 1987, ce sont les trois dernières histoires de la série Archie Cash qui sont publiées, Les Rastas et le Bouffon Bleu, Chasse–cœur à Koa–Gule et Curare, ainsi que deux courts récits, N’embêtez pas le petit Alban ! sur scénario de Makyo et Embûches de Noël. Cupidon fait sa première apparition dans le no 2634 du et sera présent de manière presque continue dans le journal jusqu'au no 3799 du . Entre 1989 et 1991, Malik publie, sur scénarios de Vincent Dugomier, la série La Vie secrète des poubelles. Au cours des années 1988 à 2010, il participe également régulièrement à la vie du journal en publiant courts récits complets, dessins de couverture et illustrations diverses pour des contenus rédactionnels.
Publications principales de Malik dans Spirou
Année
Série
Titre
n° début
n° de fin
Co-auteur
Commentaire
1971
Archie Cash
Le Déserteur de Toro–Toro
no 1745
Jean-Marie Brouyère
Récit complet 15 p.
1971
Archie Cash
Face à Animoso
no 1757
Jean-Marie Brouyère
Récit complet 16 p.
1972
Archie Cash
Un train d’enfer
no 1770
no 1774
Jean-Marie Brouyère
1972
Archie Cash
Animoso à Toro–Toro
no 1784
Jean-Marie Brouyère
Récit complet 14 p. Couverture du no 1784
1972
Archie Cash
Le Maître de l’épouvante
no 1803
Jean-Marie Brouyère
Récit complet 9 p. Couverture du no 1803
1972
Archie Cash
Le Maître de l’épouvante
no 1809
Jean-Marie Brouyère
Récit complet 14 p. Couverture du no 1809
1973
Archie Cash
Le Maître de l’épouvante
no 1817
no 1818
Jean-Marie Brouyère
Couverture du no 1817
1973
Archie Cash
Le Carnaval des zombies
no 1845
no 1851
Jean-Marie Brouyère
1973
Archie Cash
no 1859
Jean-Marie Brouyère
Récit complet 6 p.
1974
Archie Cash
Black Mygale
no 1887
Jean-Marie Brouyère
Récit Complet 11 p. Couverture du no 1887
1974
Archie Cash
Autour d’un cigarillo
no 1907
Jean-Marie Brouyère
Récit complet 13 p. Couverture du no 1907
1975
Archie Cash
Cibles pour Long Thi
no 1951
n° 1954
Jean-Marie Brouyère
Couverture du no 1951
1976
Archie Cash
Où règnent les rats
n° 1978
n° 1995
Jean-Marie Brouyère
Couverture du n° 1978
1976
Archie Cash
Le Démon aux cheveux d’ange
n° 2000
n° 2014
Jean-Marie Brouyère
1977
Archie Cash
Asphalte
n° 2039
n° 2044
Jean-Marie Brouyère
Couverture du n° 2039
1977
Blue Bird
Blue Bird Ballade
n° 2048
n° 2081
Jean-Marie Brouyère
Couverture des n° 2048 et 2060
1978
Big Joe
n° 2077
Bom
Récit complet 6 p.
1978
Big Joe
n° 2098
Bom
Récit complet 6 p.
1979
Chiwana
Le Fauve et l’Enfant
n° 2126
n° 2142
Couverture du n° 2126
1982
Archie Cash
Le Cagoulard aux yeux rouges
n° 2313
n° 2334
Jean-Marie Brouyère, Terence
1982
Archie Cash
Le Chevalier de la mort verte
n° 2349
n° 2359
Smit, Terence
Couverture du n° 2349
1984
Archie Cash
The Popcorn Brothers
n° 2404
n° 2407
Jean-Marie Brouyère, Terence
Couverture du n° 2405
1985
Archie Cash
Les Petits Bouddhas qui chantent faux
n° 2466
n° 2469
Jean-Marie Brouyère
Couverture du n° 2466
1985
Big Joe
Antoine et ses amis
n° 2482
n° 2485
Bom
Couverture du n° 2482
1986
Archie Cash
Les Rastas et le Bouffon bleu
n° 2506
n° 2509
Jean-Marie Brouyère
Couverture du n° 2506
1987
Archie Cash
Chasse-Cœur à Koa-Gulé
n° 2550
n° 2554
Jean-Marie Brouyère
Couverture du no 2550
1987
Archie Cash
Curare
n° 2582
n° 2590
Jean-Marie Brouyère
Couverture du n° 2582
1988-2011
Cupidon
502 gags
n° 2634
n° 3799
Raoul Cauvin
11 couvertures
1989-1991
La Vie secrète des poubelles
34 gags
n° 2660
no 2751
Vincent Dugommier
Super As
Malik publie dans Super As, au cours de l'année 1980, de courts récits de sept planches de Big Joe, série créée avec le scénariste Bom dans Spirou, qu'il anime ici seul : no 67 : Le Sauvetage (+ couverture) no 69 : Échec aux espions no 72 : La Cité de l’espoir no 76 : Faux pandores et vrais pandas no 78 : Cap sur le Kalahari (+ couverture) no 79 : Le Réveil des babouins no 84 : Un amour de Bouddha (+ couverture) no 87 : Le Conte de l’oncle Anatole
↑Son grand-père était chinois, ministre de Tchang Kaï-chek[2], qui avait quitté la Chine quand Mao Zedong a pris le pouvoir et avait émigré en Belgique. Sa grand-mère était Belge. Sa mère, née au Mexique, avait épousé son père, un eurasien de père français
↑Un récit publié dans Tintin Belgique no 38/70 du et dans Tintin France no 1143 du .
↑Deux récits écrits par Octave Joly, Week-end dans la préhistoire publié dans le no 1684 du et Drôle de montreur de nains publié dans le no 1716 du .
↑Selon Thierry Martens, la raison de la censure était surtout politique et diplomatique, le récit se déroulant à Haïti et présentant le régime du pays, alors soutenu par la France, sous un jour peu reluisant.
↑Thierry Martens soutenait d'autant plus la série qu'il en était en fait le co-auteur puisqu'il avait mis en place, avec Jean-Marie Brouyère, un « atelier d'écriture » pour créer dans le magazine des scénarios destinés à promouvoir de jeunes dessinateurs débutants. Martens imaginait un thème général, établissait un synopsis proposant l'essentiel du dialogue, puis Brouyère élaborait le découpage et les dialogues complémentaires. Le nom de Martens ne devait pas apparaître en raison de ses fonctions au sein du journal. Après avoir cessé ses fonctions de rédacteur en chef, Thierry Martens co-signera officiellement avec Jean-Marie Brouyère le scénario de deux épisodes d'Archie Cash (Le Cagoulard aux yeux rouges sous le pseudonyme de Terence et The Popcorn Brothers sous le pseudonyme de Teeseling).
↑L'histoire ne sera publiée en album qu'en 1982, après que la série ait fait son retour dans Spirou.
↑C'est pour cette même raison que Malik avait déjà publié les courts récits de Big Joe dans le magazine Super As en 1980.
↑Sammy et Jack Attaway se voient confier une mygale enfermée dans une boîte en carton qu'ils transportent avec eux tout au long de l'histoire et qui cause une véritable hécatombe parmi les curieux qui veulent connaître le contenu de la boîte.
Malik (interviewé par EDK), « Les invités : Malik le cupidon de la BD ! », La Lettre - L'officiel de la bande dessinée, Dargaud, no 64, mars - avril 2002, p. 36-37.
Articles
Malik (interviewé) et Jean-Philippe de Vogelaere, « L'amour nous distingue des amibes », Le Soir, .
Charles-Louis Detournay, « D'"Archie Cash" à "Cupidon", l’incroyable destin de Malik », ActuaBD, (lire en ligne).