Mahfoudh RomdhaniMahfoudh Romdhani
Mahfoudh Romdhani, né le à Bou Hajla en Tunisie[1] et mort le [2] à Perpignan[3], est un homme politique belge bruxellois, membre du Parti socialiste. BiographieJeunesse et formationNé en Tunisie au sein d'une famille de cultivateurs, dans une fratrie comptant cinq frères et deux sœurs[4], il part en Belgique en 1969 pour y poursuivre des études d'archiviste[2] mais se réoriente, fait une partie de ses études à l'université libre de Bruxelles et termine ingénieur industriel en sciences nucléaires[4],[1] MilitantismeDans les années 1970 et 1980, il dirige la section Benelux du Parti communiste tunisien[5]. En 1972, le gouvernement tunisien réprime un mouvement de contestation estudiantine : Romdhani est condamné par contumace à cinq ans de prison pour avoir présidé un meeting de soutien dans son université[4]. Il obtient alors un statut de réfugié politique et ne trouve pas de travail dans le domaine nucléaire, refusant pourtant des opportunités en Irak et en Libye[4]. Carrière politiqueDevenu membre du Parti socialiste (PS) en 1986[5], il est sénateur suppléant de 1991 à 1995[1], avant de siéger en tant que conseiller communal de la ville de Bruxelles, de 1994 à 2012, puis en tant que membre du Parlement de la région de Bruxelles-Capitale, du [1] au ; il est par ailleurs élu vice-président de cette dernière institution[6]. De ce fait, il est le premier homme politique d'origine maghrébine à figurer sur une liste du PS bruxellois[5],[2]. Autres activitésEn parallèle, il travaille à la commission immigrés de la Fédération générale du travail de Belgique, participe à la formation des enseignants à Bruxelles et ouvre un bureau de consultant et de formateur pour les entreprises[4]. Il est également membre de divers conseils d'administration[7] et préside le Centre laïque arabo-musulman[4]. Vie privéeEn 1985, il se marie avec une femme de la noblesse belge, Nathalie Fallon[1], et acquiert la nationalité belge en 1986[4]. Durant les dernières années de sa vie, Romdhani s'installe dans le sud de la France[5]. Souffrant de troubles de la mémoire et de problèmes d'orientation, il disparaît puis est retrouvé dans un fossé à Céret le [8], avant de mourir le jour même[2]. Références
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