Mademoiselle MonroseMademoiselle Monrose
Mademoiselle Monrose (née Marie-Florentine Chollet le à Paris[1] et morte le à Bruxelles) est une actrice et cantatrice (soprano) française. BiographieMarie-Florentine Chollet est la fille du célèbre ténor français Jean-Baptiste Chollet et de la soprano Geneviève-Aimé-Zoë Prévost. Elle épouse à Bruxelles en 1885 Eugène Monrose (né Barizain), frère de Louis Monrose, tous deux membres d'une célèbre famille d'acteurs associés à la Comédie-Française, qui utilisent tous le nom de scène de Monrose[2],[3]. Elle étudia le chant avec Gilbert Duprez au Conservatoire de Paris et obtint le 2e prix de solfège en 1847[4],[5]. Elle fait ses débuts à l'Opéra-Comique, le [2],[3],[6], dans Le songe d'une nuit d'été d'Ambroise Thomas (avec Giacomo Meyerbeer dans le public)[7]. Elle crée le rôle de La Marquise de Villa-Bianca dans Le roman d'Elvire de Thomas, créé le 4 février 1860 par l'Opéra-Comique à la deuxième salle Favart à Paris[8]. Elle chanta également Dinorah dans une reprise du Pardon de Ploërmel de Giacomo Meyerbeer, « entièrement à la satisfaction du maestro Meyerbeer. C'est tout ce qu'il y a à dire[2],[9]. » Une autre de ses créations est Olga dans la Circassienne de Daniel Auber, créée le 2 février 1861 par l'Opéra-Comique à la deuxième salle Favart[10]. La revue The Musical World (16 février) la trouva « parfaitement éblouissante de grâce et de beauté dans ses trois riches costumes, surtout dans le premier acte, dans lequel son entrée enchanta toute la maison[4] ». Vocalement, son interprétation dans le quatuor du premier acte était « charmante et naturelle » et dans la ballade provocante à vocalises, grand air et duo d'amour du troisième acte, « gracieuse et déjà brillante » sans pour autant être au niveau d'une Laure Cinti-Damoreau ou d'une Caroline Miolan-Carvalho. Un autre rôle qu'elle interpréta fut la Marquise de Richmond dans la reprise par l'Opéra-Comique du Joaillier de Saint-James d'Albert Grisar le 17 février 1862[11]. En octobre 1962, elle fait ses débuts à La Monnaie dans Le songe d'une nuit d'été d'Ambroise Thomas[12]. Elle reste à Bruxelles pour la saison 1862/1863 seulement, la reprise d'Angèle dans Le Domino Noir fut défavorablement accueillie au point qu’elle dut s’aliter plusieurs jours[13]. Elle crée également le rôle d'Héro dans Béatrice et Bénédict d'Hector Berlioz le 9 août 1862 au Theater der Stadt de Baden-Baden [14]. Berlioz la trouva « entièrement dépourvue d'instinct musicaux » mais trouva sa voix « fraîche et naturelle » et bien adaptée à la partie[15]. Elle est ensuite associée au Théâtre du Parc à Bruxelles et au Théâtre des Galeries royales à Bruxelles. Elle s'est retirée du chant vers 1880 à l'âge de 65 ans, recevant une pension de 500 francs en 1883[3]. Références
Bibliographie
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