Mademoiselle C.Mademoiselle C.
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Mademoiselle C. est un film documentaire français écrit et réalisé par Fabien Constant, sorti en 2013. SynopsisLe documentaire retrace neuf mois de lancement du magazine CR Fashion Book en suivant Carine Roitfeld[1]. Fiche technique
À noter
Réception critiqueL'accueil critique a été majoritairement négatif. Les reproches les plus courants adressés au film sont son absence de distance avec le sujet, son manque de dramaturgie, sa superficialité et son caractère strictement promotionnel voire hagiographique. En FranceTélérama qualifie le portrait de la styliste d'« hagiographique », déplorant que le cinéaste soit resté « trop fasciné par le vernis bling-bling des mondanités[2]. » Libération reprend également le mot « hagiographique », souligne le manque de distance sur Carine Roitfeld et pointe la superficialité du projet (le film « utilise des signifiants clairs pour faire passer un message guère compliqué » ; « loin d’être communicative, l’admiration de Fabien Constant tend plutôt à prouver la vacuité d’une telle dénomination [le statut « iconique » de Roitfeld] »). Pour le quotidien, le film échoue à rendre compte du rôle que Carine Roitfeld a joué dans l'univers de la mode :
Mêmes reproches pour Le Monde :
Le quotidien remarque la vacuité du monde représenté, dont les soucis et les préoccupations restent très mineurs, et qui se complaît dans la célébration de soi : « telle que la montre Fabien Constant, celle qui se définit comme une « rêveuse » paraît limiter son rêve à un très petit monde de privilégiés. Et sa cour d'applaudir à chaque pas, tandis que Fabien Constant, qui pense faire un film, ne fait que tendre un miroir[4]. » Le Nouvel Observateur qualifie le film de « beaucoup trop courtisant[5] ». Studio Ciné Live déplore un film « sans aucune distance ni aspérités », pas loin de l'« auto-promotion ». Les rares critiques positives soulignent un portrait « touchant, sincère, parfois drôle » (Le Figaro[6]). Aux États-UnisLe magazine américain The Hollywood Reporter reproche lui aussi la superficialité du point de vue, qualifiant le film — qui est destiné à un public déjà « converti » — de « promotionnel » et d'« anecdotique ». En cause, notamment : une absence d'élan narratif et une certaine vacuité (le film ne révélant rien de très particulier sur son sujet)[7]. Le New-York Times souligne l'esprit du film, son regard sur le marché de la mode et la manière dont les gens s'y définissent en s'inventant eux-mêmes, mais le journal pointe le relâchement de la structure narrative, sautant d'un sujet à un autre, si bien que l'expérience tient plus du feuilletage de magazine[8]. Le San Francisco Chronicle qualifie le film de « peu intéressant[9] ». Le Los Angeles Times déplore le manque d'enjeux dramatiques[10]. Le New York Post remarque que la manière dont Roitfeld est vénérée par le milieu de la mode est quelque chose de rafraîchissant à voir mais que le film ne s'adresse qu'aux initiés, et que ce que l'on nous y montre ne peut passionner que les gens de la mode[11]. Au Royaume-UniThe Guardian qualifie le film de « vivant » mais aussi d'« exaspérant » dans son « manque de curiosité » et son « obséquiosité ». Pour le journal, le film survole son sujet.[réf. souhaitée] Notes et références
Liens externes
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