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Madeleine Rouja est née le à Béziers (Hérault). Elle fait toute sa carrière d'institutrice puis de directrice d'école depuis 1920 dans le village de Saint-Nazaire-de-Ladarez, dans l'arrondissement de Béziers. Elle s'y marie en 1922 avec Paul Laissac, propriétaire viticole et mutilé de guerre.
Sous le régime de Vichy, elle risque de perdre son poste mais l'enquête diligentée contre elle est stoppée sur intervention d'un député SFIO rallié à Vichy, Fernand Roucayrol.
Elle intègre la Résistance en tant qu'agent de liaison dans un maquis dirigé par Aimé Fontès à Laurens puis comme responsable du secteur de Murviel dans l'Armée secrète.
Militante active au sein de la CGT et de la SFIO pendant l'entre-deux guerres, elle en acquiert même le surnom de « vierge rouge » dans le Biterrois en raison de la couleur de la robe dont elle est vêtue dans les congrès[1].
Chargée de la propagande féminine dans la SFIO départementale - seules deux femmes sont cadres de ce parti dans l'Hérault - puis membre de la commission féminine nationale, elle doit sa notoriété au sein du parti également du fait de sa fonction de secrétaire fédérale adjointe de Charles Alliès à partir de 1944[1].
Dès lors, elle est régulièrement sollicitée pour les élections locales et nationales :
Locale : en 1947, elle est élue maire de sa commune, Saint-Nazaire-de-Ladarez, succédant à Paul Laissac, son mari. Elle le restera jusqu'à son décès en 1971, et son œuvre de rénovation du village est reconnue[2].
Nationale : dans la foulée de l'ordonnance du [3] rétablissant « Les femmes électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes », elle est investie à diverses reprises sur des listes socialistes SFIO conduites par Jules Moch. Elle n’accède cependant à la députation qu'en 1951 car cantonnée à des postes non éligibles lors des scrutins précédents. Elle est alors la première députée femme de l'Hérault[4]. Au Palais Bourbon, secrétaire de la Commission de l'agriculture, elle est aussi membre de la Commission industrielle et des boissons où elle joue un rôle actif dans la défense de la viticulture comme nombre de parlementaires du Languedoc pendant ces périodes de crises viticoles[1]. Ses deux échecs aux scrutins de 1962 et 1967 sonnent le glas d'une carrière politique partisane où « Elle incarna un socialisme à la fois rural et méridional »[5].
↑Clerc, Pierre., Dictionnaire de biographie héraultaise : des origines à nos jours, anciens diocèses de Maguelone-Montpellier, Béziers, Agde, Lodève et Saint-Pons, Nouvelles presses du Languedoc, (ISBN2354140029, OCLC123536983, lire en ligne)