Maarten 't HartMaarten 't Hart
Maarten ‘t Hart, né à Maasluis le , est un éthologue et écrivain néerlandais. Élevé dans un milieu réformé, il perd la foi durant ses études à l’université de Leyde où il obtient un diplôme en éthologie. Outre ses travaux spécialisés, il publie de nombreux romans et essais, d’aucuns très polémiques où ses attaques contre la religion laissent transparaître une certaine nostalgie à l’endroit des croyances de sa jeunesse. Grand amateur de musique classique, il fait preuve d’un même sens de la polémique à l’endroit des autres genres musicaux. Maarten ‘t Hart est marié avec Hanneke van den Muyzenberg et vit à Warmond[1]. BiographieMaarten ‘t Hart est né à Maasluis, commune de la Hollande-Méridionale, le . Il fit ses études secondaires au lycée Groen van Prinsterer de Flardingue, puis étudia la biologie et plus particulièrement l’éthologie à l’Université de Leyde où il gradua en 1978 après avoir présenté comme thèse A Study of a Short Term Behaviour Cycle : Creeping through in the three-spined stickleback[2]. Il travailla par la suite comme éthologue. Parmi ses travaux scientifiques, on peut citer Ratten (littéralement : « Rats ») (1973) et De stekelbaars (litt : Les épinoches) (1978). Élevé dans une famille réformée, il abandonna la foi chrétienne pendant ses années d’études. Comme en témoignent ses deux recueils d’études bibliques « alternatives» Wie God verlaat heeft niets te vrezen (Celui qui abandonne Dieu n’a rien à craindre) et De bril van God (Les lunettes de Dieu), il a traité à maintes reprises et de façon fortement polémique les questions de foi religieuse, s’élevant en particulier contre le monothéisme. Il aborda la carrière littéraire en 1971 sous le pseudonyme Martin Hart en publiant Stenen voor een ransuil (Des pierres [lancées] pour un hibou moyen-duc), publié par la maison d’édition De Arbeiderspers à laquelle il demeurera fidèle par la suite. Le succès lui vint en 1978 avec le roman Een vlucht regenwulpen (Un vol de courlis corlieu). Dans nombre de ses œuvres transparaissent des éléments autobiographiques faisant référence à sa jeunesse dans le milieu chrétien réformé de Maasluis, ses découvertes en biologie, son amour de la musique classique et de la littérature, de même que son indépendance d’esprit. Volontiers polémique, ‘t Hart s’est élevé entre autres contre le mouvement féministe (par exemple dans De vrouw bestaat niet [litt : la femme n’existe pas]) et la critique littéraire (par exemple dans De som van misverstanden [litt : la somme des malentendus]). Il peut dans certains cas s’emporter violemment, allant jusqu’aux frontières de l’exagération littéraire et des attaques personnelles. L’une de ses cibles favorites fut, pendant des années, le professeur qui l’avait recalé à un examen. En 1991, ‘t Hart fit sensation en apparaissant au « bal du livre »[N 1] habillé en travesti. Tout au long des années 1990, il apparut de temps à autre habillé en femme à divers évènements, pratique qu’il abandonna en 2000. Mensje van Keulen consacra en 1992 à cette prédilection pour les vêtements féminins un livre : Geheime Dame (litt : La dame secrète). En 2004, il présenta sa candidature au Parti pour les Animaux[N 2] en vue de l’élection au Parlement européen, candidature qui ne fut pas retenue par le parti, celui-ci exigeant que tous les candidats soient porteurs d’un passeport valide, ce à quoi ‘t Hart s’objectait par principe. Il retira donc sa candidature. Il se présenta également aux élections de 2006 à la Deuxième Chambre des États généraux des Pays-Bas (Chambre basse ou Assemblée nationale), mais il la retira rapidement, la présidente de ce parti, Marianne Thieme, et le sénateur Niko Koffeman appartenant aux Adventistes du Septième Jour. La musique et Maarten ‘t HartMaarten ‘t Hart est un enthousiaste et un grand connaisseur de musique classique pour qui il n'existe aucune autre forme de musique. Il écrivit nombre d’essais sur le sujet et fut pendant plusieurs années critique de CD-ROM pour la revue musicale Luister (litt : L’auditeur). Il voue une admiration sans borne aux compositeurs tels que Bach, Mozart, Schubert et Bruckner et a exprimé à nombre d’occasions son amour de la musique de Prokofiev et Richard Strauss. Il s’est engagé en faveur de compositeurs comme Max Reger, Franz Schmidt et Nicholas Medtner. Au contraire il n’a que faire de la musique de Mahler et Chostakovitch qu’il trouve « dépressive ». Stravinsky ne trouve guère grâce à ses yeux. Quant au jazz, blues, reggae, pop et aux comédies musicales, il n’y voit guère qu’un « bric-à-brac dégénéré ». Il a résumé dans son livre Mozart en de Anderen (litt : Mozart et les Autres) les charges portées contre la musique pop. Distinctions et prix littéraires
Publications
Les livres de ‘t Hart ont fait l’objet de traductions en allemand, en anglais, en polonais, en serbe et en suédois. Deux romans ont fait l’objet d’une adaptation cinématographique :
Notes et référencesNotes
Références
Article connexeLiens externes
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