Médecine équineLa médecine équine est une branche de la médecine vétérinaire, spécialisée dans les chevaux. HistoireLa médecine équine est l'héritière de l'hippiatrie antique et médiévale, surtout issue du savoir des Grecs et des Arabes.
La valeur élevée de certains chevaux, de course notamment (Pur-sang) explique que leurs propriétaires soient prêts à faire appel à des soins très coûteux et à des médecines alternatives. Dans la civilisation islamique, un baytarnâme est un traité portant sur l’élevage, la maladie et la thérapie des chevaux[1]. SpécialitésLa médecine équine (et métiers de soins au cheval) associe plusieurs spécialités ;
Soins vétérinairesLe vétérinaire équin, travaillant souvent dans une clinique équine, soigne uniquement les chevaux, en particulier ceux utilisés pour la monte ou les courses. Les chevaux présentent les mêmes symptomatologies que les humains au niveau articulaire : fractures, inflammation, déformation, usure. On utilise les mêmes appareils pour les soigner : radiologie, scanner, IRM, échographie, prise de sang etc. Ces outils sont aussi utilisés dans l'expertise des chevaux et pur sangs destinés à la course ou à la vente. GynécologieLa première échographie équine a eu lieu vers 1990 et a beaucoup évolué depuis ce qui a permis de faire des recherches plus développées sur le plan génétique. Une jument pleine (attendant un poulain) pouline au bout d'environ 11 mois et 10 jours mais il y a des exceptions. Comme chez l'homme, il y a parfois des prématurés. Certains poulains ont des maladies de naissance ou parfois la mère est malade, il faut alors alimenter soi-même le poulain car la maladie peut être transmise par le colostrum (premier lait maternel). Il y a rarement des jumeaux car même s’ils se forment dans le ventre de la mère, ils arrivent rarement à terme et comme cela est risqué aussi pour la mère, le propriétaire décide souvent de faire avorter la jument de l'un des deux poulains. Épidémiologie, antibiorésistanceLes lieux de courses de chevaux ou d'entrainement, ainsi que les écuries sont des lieux possibles d'épidémies équines (dont grippales) ;
Médecines alternativesLes médecines alternatives (aussi appelées médecines parallèles ou naturelles) sont nombreuses et se sont développées dans le domaine équin, comme la phytothérapie (thérapie par les plantes), l'acupuncture[4], l'étiopathie animale issue du reboutement jusqu'alors transmise oralement, et depuis les années 1963 via un enseignement scientifique, l'hydrothérapie (thérapie par l'eau)[5], la phlorothérapie (thérapie par les fleurs), l'électrothérapie (thérapie par l'électricité), l'ostéopathie (manipulation du squelette, des muscles, des ligaments voire des viscères)[6] ou l'homéopathie qui peuvent beaucoup aider le cheval. L'hydrothérapie est beaucoup utilisée chez les chevaux de course (argiles, bain de mer…) pour faire récupérer les tendons abîmés et fatigués. La phytothérapie est utilisée dans de nombreux domaines, par exemple pour faciliter les chaleurs d'une jument (une jument qui a des « mauvaise » chaleurs souffre et a mauvais caractère) ou calmer un cheval anxieux ou excité sans altérer ses performances mais attention cependant car certaines plantes mais très peu sont contrôlées positives aux tests antidopage. Études
Évolutions possiblesÉvolutions possible vers des postes de chef de clinique, de vétérinaire d'équipes sportives, de chercheurs, de chef de projet dans des institutions. Fonctions
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
Bibliographie
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