De retour à Berlin, il peint et grave, jusqu'en 1916, la plupart de ses œuvres majeures : des visions apocalyptiques de l'homme et de la ville, d'une violence hallucinatoire particulière, à travers lesquelles on sent l'héritage plastique de Van Gogh et de Edvard Munch, sans la volonté satirique de George Grosz. À son retour de deux ans de service militaire, en 1918, Meidner a perdu de sa force et de sa flamme. Il se consacre principalement à l'enseignement, avant d'être déclaré « artiste dégénéré » en 1937 et de vivre dans l'exil londonien de 1939 à 1953, avec sa femme Else Meidner, également peintre.
↑Exposition au Louvre, « De l’Allemagne 1800-1939, de Friedrich à Beckmann », Dossier de l’art, vol. Hors série, no 205, , p.65
↑Dietmar Elger (trad. de l'allemand), L’Expressionnisme : Une révolution artistique allemande, Hong Kong/Köln/Paris etc., Taschen, , 256 p. (ISBN978-3-8228-3185-4), p. 228