Lucien HarmegniesLucien Harmegnies
Lucien Harmegnies est un homme politique belge, membre du Parti socialiste, né à Flawinne le , mort à Saint-Nicolas-la-Chapelle (Savoie, France), le . BiographieLucien Harmegnies est issu d’une famille socialiste, fils d'un enseignant qui fut député socialiste de Namur. Il est formé à l’école communale du Centre, puis à l’Athénée de Namur où il a Fernand Danhaive comme professeur d’histoire, il est ensuite inscrit comme élève libre à l’Université libre de Bruxelles[1]. Il est engagé très jeune en qualité de rédacteur au Journal de Charleroi (tendance socialiste) dirigé par les frères Marius et Marcel Bufquin des Essarts[2],[3], dont il devient rapidement leur associé sous le pseudonyme de Vendémiaire. Résistant armé dans la presse clandestine (Front de l'Indépendance) pendant l'occupation, il s'engage dans l'action politique à la libération et devient président national des Jeunes gardes socialistes, une formation incarnant alors l'aile gauche du Parti socialiste belge. Un temps secrétaire national de l'Union professionnelle de la presse belge, il poursuit ensuite une carrière politique honorable, assumant des mandats de bourgmestre, de député et de ministre. Fervent défenseur d'un fédéralisme de concorde et l'un des principaux animateurs du Mouvement populaire wallon, il reprend la plume dans les colonnes de La Wallonie, dans une longue joute éditoriale l'opposant au président du Parti socialiste belge, Léo Collard. Plongé dans le désastre humain de la catastrophe minière du Bois du Cazier à Marcinelle et profondément affecté par la condition des travailleurs de la mine et de la sidérurgie, dont de nombreuses familles originaires de Flandre et d'Italie[1], il conçoit un projet social leur ouvrant d'autres horizons. Ainsi naît dans la petite commune savoyarde de Saint-Nicolas-la-Chapelle le centre social de « Marcinelle-en-Montagne », composé de quatre chalets destinés principalement à l'accueil des classes de neige de l'enseignement primaire, tous réseaux confondus. En 1961, il est l'un des rares mandataires PSB de Charleroi à soutenir André Renard et à adhérer au Mouvement populaire wallon. En tant que ministre de l’intérieur, il est à l'origine des lois favorisant le remembrement du territoire en 1971, projet qui aboutit à la fusion des communes de 1976 (une réforme dont on parlait déjà avant la Seconde Guerre mondiale). Au Parlement européen, Lucien Harmegnies remplace Ernest Glinne pour la durée du mandat ministériel de celui-ci mais c'est principalement dans le cadre du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe qu'il trouvera à s'exprimer. Il est considéré comme le principal artisan de la Charte européenne de l'autonomie locale. Carrière politiqueNiveau local
Niveau national
Niveau international
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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