Lucien Benoit, dit Benoit-Leenhardt, né le à Nîmes (Gard) et mort le à Sète (Hérault), est un pasteurprotestant français. Il est connu comme fondateur du Lazaret de Sète, établissement protestant de bains de mer, en 1865.
Biographie
Lucien Benoit naît à Nîmes, fils de Louis Victor Benoit et d'Aglaé Tier[1]. Il fait ses études de théologie à Genève de 1952 à 1956, puis il obtient le grade de bachelier à la faculté de théologie protestante de Strasbourg avec la thèse intitulée Études pratiques sur la catéchisation, présentée le [2].
Il est nommé pasteur suffragant à Vienne, puis il est pasteur titulaire à Saint-Gilles de 1858 à 1862, et à Cette, de 1862 à 1908[1]. Il épouse Caroline Leenhardt, de Montpellier, dont il ajoute le patronyme au sien[3]. En 1865, il fonde Le Lazaret avec l’Église réformée de Sète, établissement de thalassothérapie destiné aux protestants, après la fondation de divers bains de mer et notamment celui fondé par Coraly Hinsch en 1847[4],[5]. L'établissement est financé par une tournée de collectes[6]. Le Lazaret reçoit ses premiers pensionnaires en 1865[5]. Des lettres adressées à Benoît par des pasteurs du Sud-Ouest témoignent de leurs préoccupations[7].
↑ a et b« L'Établissement de bains de mer de l'Église réformée de Sète : le Lazaret », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 138, , p. 563-586 (lire en ligne)
↑Lettre de Lucien Benoît, , citée par Jean Gaussent, « L’Établissement de bains de mer de l’Église réformée de Sète : le Lazaret », Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français, vol. 138, octobre-novembre-décembre 1992, p. 570 (lire en ligne).
↑Lettre du pasteur Gaches, de Sénégats et réponse de Lucien Benoit, le , citée par J.-C. Gaussent
↑Hélène Fillet, site de généalogie, « Médard / Benoit, familles - informations diverses » [lire en ligne], màj le 24 mai 2015.
Jean-Claude Gaussent, « L'Établissement de bains de mer de l'Église réformée de Sète : le Lazaret », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 138, , p. 563-586 (lire en ligne)