Les hautes vallées d’Oueil et du Larboust étaient au-delà du siècle dernier plus isolées de celle de la Pique, et leur orientation les ouvrait davantage sur, respectivement, la Barousse et le Louron par le port de Balès et le col de Peyresourde[2].
Le verrou glaciaire de Cier-de-Luchon marque la frontière de la surface plane du lac qu’elle retenait d’avec, à son Nord, les gorges de la Layrisse. Cet ombilic de surcreusement post-glaciaire s’étendait ainsi de Bargnatigue au rocher de Luret[3]
Territoire enclavé, le Luchonnais communique avec le Comminges, dont il est partie prenante, principalement par la vallée de la Pique. Souvent fréquentés par les tours cyclistes de France et d'Espagne, le col du Portillon ouvre une communication transfrontalière avec le Val d'Aran, le col de Peyresourde vers la vallée du Louron dans les Hautes-Pyrénées bigourdanes et le port de Balès avec la Barousse, également dans les Hautes-Pyrénées.
Pays enclavé par le relief escarpé qui isole ses hautes vallées des grandes vallées d’Aran, de Vénasque et de Bigorre pourtant toutes proches, les antiques tribus Onésiennes ont été versées avec les Convènes de Lugdunum Convenarum dans le comté moyen-âgeux du Comminges, formant à la Révolution, du fait de ce lien privilégié, une excroissance septentrionale notable, épousant parfaitement le relief du département de la Haute-Garonne.
En son centre, à la confluence de l’One et de la Pique, Bagnères-de-Luchon et son activité thermale proto-historique, a servi de locomotive économique depuis l’époque romaine jusqu’à l’essor du tourisme de masse et du développement des stations de Superbagnères, Peyragudes et Bourg d’Oueil[1].
Patrimoine architectural et culturel
Particularisme culturel
Neuf communes du Luchonnais perpétuent une tradition ancestrale : la fête du feu du solstice d'été, partagée seulement dans un nombre limité de localités des Pyrénées centrales en Aragon, Catalogne, dans toute la Barousse et en Andorre.
Notes et références
↑ a et bAndré Sangay, Pays de Luchon, Tarbes, Montagne de vie, , 18 p. (lire en ligne), p. 7
↑Serge Brunet, « Le carnaval en pays de Luchon (1880-1950) », Folklore, , p. 3 (lire en ligne)