Lova NantenainaLova Nantenaina
Photo de Nantenaina Lova prise par Endemika Films.
Lova Nantenaina est un réalisateur et producteur malgache, né le à Antsirabe (Madagascar). Il est connu pour ses trois long-métrages documentaires, Ady Gasy[1] (2014), Aza Kivy - Etoile du Matin (2020) et Sitabaomba, chez les zébus francophones[2] (2023). BiographieSon nom, Lova Nantenaina, signifie « héritage espéré »[3]. Il est né dans une famille modeste à Madagascar en 1977 et a grandi à Antananarivo à l’époque des rationnements du régime socialiste. Il a fait des études de sciences sociales à Antananarivo puis de Gestion du développement et de l’humanitaire en France en 1999[4]. En 2001, il est responsable associatif d’un projet de développement à Madagascar, et prend alors conscience que les conseils extérieurs sont souvent malvenus car ils ne reposent que sur une perspective de développement économique alors que les ancêtres ont appris « qu’il vaut mieux perdre de l’argent que le Fihavanana »[5], concept qui peut être traduit par « harmonie des relations avec ses proches » ou « fraternité ». De retour à Madagascar de 2003 à 2005, il devient journaliste de presse écrite[3]. Il continue ses études en Maîtrise Information et Communication à La Réunion en 2005 avant d’intégrer l’École de cinéma de Toulouse, l’ESAV[4]. Les courts-métrages qu’il a auto-produits et réalisés s’ancrent dans le vécu des Malgaches[3]. Il a créé sa société de production, Endemika Films, en 2008[6]. Depuis 2020, c’est Papang films, la société réunionnaise d'Eva Lova-Bély, qui coproduit et distribue ses films[7]. Il travaille sur le long-métrage documentaire de Guy Chapouillié, Une raison de vivre[8] en tant qu’assistant réalisateur et deuxième cadreur et est embauché comme chef monteur pour deux documentaires malgaches de 26 min : Les Enfants de la périphérie de Gilde Razafitsihadinoina[9] et Todisoa et les pierres noires de Michaël Andrianaly[10]. Lova raconte les histoires de ceux qui résistent à un système[3], ceux que l'on a tendance à dénigrer et qu'il considère comme de véritables héros. Il s'attache à alterner humour et gravité, comme le veut la pensée malgache : pour exprimer l'absurde ou même le désespoir, les Malgaches disent "mampihomehy", "ça fait rire". Rire de l'injustice plutôt que pleurer, résister plutôt que s'apitoyer[3]. FilmographieRéalisateurCourts-métrages
Moyens et longs-métrages
Notes et références
Liens externes
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