Louise Marcil-Lacoste obtient un baccalauréat de l'Université de Montréal en 1967, puis une maîtrise et un doctorat en philosophie de l'Université McGill. Elle devient professeure adjointe au Département de philosophie de l'Université de Montréal en 1977 et, en 1980, professeure agrégée[2]. Elle oriente ses recherches, entre autres, sur "les théories de l'égalité au XVIIIe et au XXe siècle" et sur "les problèmes philosophiques de la condition féminine"[3]. Dans La Raison en procès : essai sur la philosophie et le sexisme, elle analyse mes motifs d'exclusion des femmes au sein de la pratique philosophique institutionnalisée.
Faisant partie du premier Conseil supérieur de l'Éducation, elle s'intéresse à l'évolution de la réforme scolaire. Elle a participé aux travaux de plusieurs organismes tels que le C.O.P.I.E., la Commission d'étude sur les universités, le Comité d'étude sur la formation et le perfectionnement des enseignants.
Louise Marcil-Lacoste a signé grand nombre de publications au Canada et à l'étranger[5].
Vie privée
Louise Marcil-Lacoste a eu pour époux Paul Lacoste[6], vice-recteur de l'Université de Montréal de 1965 à 1975, puis recteur de la même université de 1975 à 1985[7], décédé en 2009[8]. Le couple a eu deux enfants.
↑Louise Marcil-Lacoste, La raison en procès : essais sur la philosophie et le sexisme, LaSalle, Québec, Hurtubrise HMH, , 223 p. (ISBN978-2-89045-801-7), quatrième de couverture
↑Louise Marcil-Lacoste, « L'école ou la démocratie entravée », McGill Journal of Education / Revue des sciences de l'éducation de McGill, vol. 16, no 002, (ISSN1916-0666, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bDanielle Turgeon, « Une philosophe dans le monde de l'éducation », Les diplômés, no 362, , p. 17-18 (ISSN0228-9636)
↑Paul Saint-Hilaire, « Louise Marcil-Lacoste, La Raison en procès, Montréal, Hurtubise HMH, 1987, 223 p. », Politique, no 16, (ISSN0711-608X, DOI10.7202/040641ar, lire en ligne, consulté le )