Louis de Compiègne de VeilLouis de Compiègne de Veil
Louis de Compiègne de Veil (1637 - c. 1700 ) est un hébraïste français du XVIIe siècle[1]. BiographieFils du rabbin David Veil, Louis Veil naît en 1637 à Metz[2], ville du Saint-Empire, sous protectorat français depuis le siège de 1552. Encouragée par les autorités françaises, une communauté juive s'était installée dans la cité, autour d'une nouvelle synagogue, proche de Saint-Ferroy[3], probablement avant son institution officielle par le duc d'Epernon en 1614[4]. La communauté, majoritairement issue d'Europe centrale et orientale, était placée sous la protection des autorités royales, qui y voyaient une nouvelle source d'approvisionnement pour les troupes françaises, en chevaux, blé et fourrage[4]. Dès son plus jeune âge, Louis Veil apprend l'hébreu, mais aussi le syriaque et l'arabe[2]. Esprit pragmatique, il décide, avec son frère Charles-Marie (1630-1685), de se convertir au christianisme, la religion dominante dans le royaume de France. Lors de son baptême, en 1655, il obtient le parrainage de Louis XIV et de son épouse, probablement grâce à l'intervention de Bossuet[2]. Signant alors ses ouvrages sous le pseudonyme « Compiègne de Veil », il édite plusieurs traductions latines de traités hébraïques, acquérant bientôt une renommée internationale[5]. En 1679, Louis de Compiègne de Veil passe au service de Charles II d'Angleterre et se convertit, opportunément, à l'anglicanisme. Sur la fin de sa vie, il se définira comme « Natif de Metz, Hébreu de nation, fils de rabbi David Veil et chrétien par la grâce de Dieu »[2]. BibliographieConnu aussi comme "Lewis Compiegne de Veil" ou "Ludovicus Compiègne de Veille", il est le traducteur ou l'auteur de plusieurs ouvrages, édités entre 1660 et 1715[6].
Sources
Notes et références
Liens externes
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