Louis de Châlon-Arlay (1448-1476)
Louis III de Châlon-Arlay dit aussi de Chalon de Châtel-Guyon, né en 1448 à Nozeroy et mort le à la bataille de Grandson, est chef militaire et un seigneur de Châtel-Guyon (Salins-les-Bains), issu de la famille de Chalon-Arlay. En tant qu'un des confidents de Charles le Téméraire , il est reçu dans l'Ordre de la Toison d'or, en 1468. BiographieLouis de Châlon-Arlay serait né vers 1448, à Nozeroy. Il est le fils aîné de Louis II de Chalon-Arlay, prince d'Orange et de sa seconde épouse Éléonore d'Armagnac[2] et le frère d'Hugues de Chalon. En 1461, son père le fait vicomte de Besançon et seigneur de Châtel-Guyon[3]. Ce dernier l'envoya également à la cour de Bourgogne, où il vécut comme page à proximité de Charles le Téméraire. Dans son testament, son père en fit un héritier universel, après qu'il eut attribué à son fils de son premier mariage la Principauté d'Orange et à son fils cadet la propriété vaudoise, et se limita ainsi à Nozeroy et Châtel-Guyon. Louis défie la volonté de son père, prend possession de l'intégralité de l'héritage et se retrouve avec le duc Philippe le Bon. Un long procès s'ensuivit, dont Louis sortit partiellement victorieux en 1475 - encore une fois grâce au soutien qu'il reçut du duc Charles le Téméraire. En 1465, Philippe le Bon l'a fait chevalier, en 1469, Charles le Téméraire l'a accepté dans l'Ordre de la Toison d'or- il a été élu membre suppléant en 1468 au cas où le duc de Normandie refusait d'y adhérer, ce qui l'année suivante s'est produit[4]. La même année (1468), il a participé au tournoi du « Pas de l'arbre d'or ». Six ans plus tard il participe au siège de Neuss (1474-1475), alors que les Suisses ont attaqué sa propriété de Vaud. Il se voit confier la défense de la Franche-Comté , bat les Suisses à Pontarlier et leur prend Jougne[réf. nécessaire] Il meurt le 2 mars 1476 à la bataille de Grandson[2] alors qu'il menait la cavalerie bourguignonne dans les lignes suisses, attaqué par un cavalier bernois[pas clair]. Louis de Chalon n'a eu aucun mariage, mais laisse un fils illégitime : Jean de Chalon. Il est en effet attesté dans plusieurs documents posthumes à la mort de son père. Il est alors déclaré fils de Louis de Châlon et de Françoise d'Amboise, l'une des dernières filles de Pierre d'Amboise, seigneur de Chaumont, et d'Anne de Bueil[5]. Françoise d'Amboise semble s'être retirée à l'Abbaye de Fontevraud après 1480. FamilleLouis de Châlon est le fils de Louis II de Châlon-Arlay, prince d'Orange, et d’Éléonore d'Armagnac, elle-même fille de Jean d'Armagnac et d'Isabelle de Navarre-Evreux, tous deux descendants du roi Jean II de France. Arbre ascendant
DescendanceLouis de Châlon ne s'est jamais marié, bien qu'il dût être marié à Françoise d'Amboise, fille de Pierre d'Amboise et de son épouse Anne de Bueil. La cause pour laquelle ils ne se sont pas mariés n'est pas connue : il pourrait s'agir du décès précoce de Louis mais aussi d'un problème de consanguinité. Leur liaison laisse au moins un fils, Jean, qualifié de Bâtard pour cause du non-mariage de ses parents, né vers 1467. Jean fut mis sous la protection de son grand-oncle Charles d'Armagnac qui lui fit don de plusieurs de ses fiefs. De cette façon, Jean de Châlon fut fait baron de Roumégoux. Celui-ci avait la descendance suivante : Il épousa en 1492 Anne (ou Anne-Louise) d'Albret, dont l'ascendance fait débat. L'hypothèse la plus probable la ferait fille d'Alain d'Albret (1440-1522) et de son épouse Françoise de Châtillon-Blois. Pour d'autres, elle est fille de Gilles d'Albret, seigneur de Castelmoron, lui-même fils naturel de Charles II d'Albret[5]. Anne et Louis eurent au moins trois enfants :
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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