Louis RatisbonneLouis Ratisbonne Louis Ratisbonne par Nadar.
Louis Gustave Fortuné Ratisbonne, né le à Strasbourg et mort le à Paris, est un homme de lettres, journaliste et critique littéraire français. BiographieNé à Strasbourg, Louis Ratisbonne est le fils du banquier Adolphe Ratisbonne (fils d'Auguste Ratisbonne) et de Charlotte Oppenheim (fille de Salomon Oppenheim), le frère de Flore Singer, ainsi que le neveu des prêtres catholiques Théodore et Alphonse Ratisbonne. Marié à Marie Madeleine Alexandrine O'Donoghe, il est le beau-père du général Louis François Marcot et d'Étienne Trefeu, directeur de la marine marchande au ministère de la Marine (fils d'Étienne Tréfeu)[1]. Il fait élever tous ses enfants dans la religion catholique. Après avoir suivi ses études dans sa ville natale puis au lycée Henri-IV à Paris, où il obtient le prix d'honneur de philosophie au concours général, il est reçu licencié ès lettres. Nommé auditeur au Conseil d'État en 1851, il préfère donner sa démission après le coup d'État du 2 décembre plutôt que de prêter serment. S'occupant alors de littératures, il devient rédacteur au Journal des Débats de 1853 à 1876. Il collabore également à L'Événement, au Magasin d'éducation et de récréation, à La Revue contemporaine, à la Revue des Deux Mondes, à L'Opinion nationale, au XIXe siècle et Parnasse contemporain. Il devient bibliothécaire du palais de Fontainebleau en 1871, de la bibliothèque du Luxembourg en 1873, puis du Sénat en 1876. Son travail le plus important est une traduction en vers de La Divine Comédie, dans laquelle l'original est rendu en français tercet par tercet. L'Enfer (1852), Le Purgatoire (1857) et Le Paradis (1859) reçurent le prix Bordin de l'Académie française en 1860. Il est aussi, sous le pseudonyme de « Trim », l'auteur de quelques fables et de poésies destinées aux enfants : La Comédie enfantine (1860), Les Figures jeunes (1865) et d'autres. Il fut l'exécuteur testamentaire littéraire d'Alfred de Vigny, dont il publia Les Destinées (1864) et le Journal d'un poète (1867). Louis Ratisbonne a longtemps vécu 37 rue Raynouard (16e arrondissement de Paris)[2]. Il meurt le en son domicile, au no 15, rue Vaugirard 6e arrondissement de Paris[3], et, est inhumé au cimetière de Montmartre (21e division)[4]. Ary Scheffer a peint son portrait, conservé au musée de la vie romantique à Paris. Émile Soldi (1846-1906) est l'auteur d'un Monument à Louis Ratisbonne au jardin du Luxembourg à Paris.
Publications
CitationsLe poulet et le renard, l'une des fables les plus connues de Ratisbonne, était encore parfois apprise au cours préparatoire jusqu'en 1991: « Un imprudent petit poulet,
Notes et références
Source
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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