Louis Ibarchi est un enfant de chœur qui est entré chez les missionnaires franciscains[2]. En effet, des missions chrétiennes se sont implantées au XVIe siècle au Japon, d'abord jésuites, puis notamment franciscaines, souvent d'origine italienne ou française, comme celle entreprise par Saint François Xavier à Kagoshima le par exemple[3],[4],[5].
Pourtant, dès la fin du XVIe siècle, le Japon, de peur d'être colonisé, va progressivement se refermer sur lui-même et interdire les missions catholiques[6]. Refusant de renier sa foi catholique pour le bouddhisme zen, Louis Ibarchi est martyrisé le avec vingt de ses compagnons[4].
↑Jean-LouIs PaumIer, « Les missions franciscaines hier et aujourd'hui », Colloque pour le lancement de l'École Franciscaine de Paris 18-19 novembre 2011, , pages 137 à 142 (lire en ligne)
↑Nathalie Kouamé, « L'État des Tokugawa et la religion. Intransigeance et tolérance religieuses dans le Japon moderne (XVIIe – XIXe siècles) », Archives de sciences sociales des religions, no 137, , p. 107–123 (ISSN0335-5985, DOI10.4000/assr.4328, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Clotilde Jacquelard, « Une catastrophe glorieuse : le martyre des premiers chrétiens du Japon, Nagasaki, 1597 », e-Spania. Revue interdisciplinaire d’études hispaniques médiévales et modernes, no 12, (ISSN1951-6169, DOI10.4000/e-spania.20808, lire en ligne, consulté le )
Collectif, Annales franciscaines, n° 63, 1863.
V de Maumigny, Les Voix de Rome : impressions et souvenirs de 1862, Paris, (lire en ligne).
J. Cahntrel, Les Annales ecclésiastiques, 1846-1866, 1867.