Louis était donc destiné au grand commerce des vins, mais il voulait être peintre.
Finalement il choisit l'architecture, offrant moins d'aléas que la peinture, il fut présenté par Constant-Dufeux et inscrit comme élève à l'École impériale des Beaux-Arts de Paris en .
Après ses études, il retourna à Bordeaux en 1860 où il épousa la fille d'un manufacturier, et commença sa vie professionnelle en construisant habitations urbaines ou châteaux. Il installa son agence 14 rue lecoq à Bordeaux.
Depuis 1855, il travaillait dans la région du Biterrois.
En 1887, il est lauréat de la grande médaille par le jury lors du Congrès des architectes français, ce prix récompense les travaux d'architecture privée les plus remarquables en province pour la dernière décennie.
Avec sa formation traditionnelle française s'ajoutait une connaissance en architecture britannique.
Louis Garros fonde une dynastie d'architecte[2]. Son fils Alexandre (1867-1953) prend la relève, suivi par ses propres fils Louis (1895-1956) et Marcel (1898-1956). Enfin Michel (1923-2017), fils de Marcel, fait de même[3].
Son œuvre la plus connue à Bordeaux est l'Hôtel Exshaw[4], rue Théodore Gardère, traité en gothique anglais.
L'immeuble Martin[5] (10, place Pey-Berland, construit en 1875), œuvre de Garros également, est un grand immeuble destiné à la location réalisé en néo-Louis XVI, tandis que le 22, rue Vital-Carles[6] est traité dans un style néorenaissance.
Il a participé à la construction de très nombreux châteaux dits « pinardiers » dans la région de Béziers[8]. Ses deux œuvres les plus remarquables y sont le château de Roueïre et le château de Libouriac (1885) sur la commune de Béziers. La famille Garros fut très active dans le biterrois, construisant des demeures de campagne et restaurant des hôtels particuliers en ville. Parmi les dernières réalisations, on trouve le château de Pinet, construit peu de temps avant la Première Guerre mondiale.
↑Cécile Dantarribe, « Le «Château Garros» en Médoc et Biterrois dans la seconde moitié du XIXe siècle », Livraisons d'histoire de l'architecture, vol. 4, no 1, , p. 107–130 (DOI10.3406/lha.2002.919, lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bCécile Dantarribe, « Le «Château Garros» en Médoc et Biterrois dans la seconde moitié du XIXe siècle », Livraisons d'histoire de l'architecture, vol. 4, no 1, , p. 107–130 (DOI10.3406/lha.2002.919, lire en ligne, consulté le ).
↑« Commune de Montréjeau -
Monographie historique -
Site du château de Valmirande », Système d’Information du Développement Durable et de l’Environnement (SIDE), (lire en ligne).