Louis Chabert
Louis Chabert, né le à La Tronche (Isère), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire. États de serviceIl entre en service le , comme soldat au 1er bataillon de volontaires de l’Isère, il devient caporal le , et sergent le . Il sert du au , à l’armée des Alpes, puis il rejoint l’armée d’Italie jusqu’au . Il reçoit son brevet de capitaine le , au 5e bataillon de volontaires du Mont-Blanc, et il est blessé d’un coup de feu à la jambe droite le . Affecté à l’armée des Pyrénées, il reçoit un coup de baïonnette à la poitrine le , lors de la guerre du Roussillon. Le , il retourne à l’armée d’Italie, et le , il prend les fonctions d’adjudant de place à Milan. Le , il entre dans le corps des guides à pied, et le , il intègre l’armée d’Égypte. Il est nommé chef de bataillon le , au 44e régiment d’infanterie de ligne. De retour en France le , il est envoyé à l’armée du Nord, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . En 1806 et 1807, il fait la campagne de Prusse et de Pologne, et il est blessé d’un coup de feu au pied gauche le , à la bataille de Friedland. Il est élevé au grade de major à la suite au 44e régiment d’infanterie le , et le , il est major titulaire au 108e régiment d’infanterie de ligne. En 1809, il participe à la campagne d'Allemagne et d'Autriche, et il est nommé colonel en second le , au 76e régiment d’infanterie de ligne. Il est blessé d’un coup de feu au bras gauche le , à la bataille d'Essling, le d’un coup de feu au bras gauche à la bataille de Wagram, et le d’un coup de feu au ventre toujours à la bataille de Wagram. Le , il passe à l’armée d’Espagne, et il est blessé d’une balle à la tête le , à la bataille de Fuentes de Oñoro. Il prend le commandement du 76e régiment d’infanterie de ligne le . De retour en France le , il sert à la Grande Armée, jusqu’au . Lors de la première restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis le , et officier de la Légion d’honneur le . Il est mis en non activité le . Pendant les Cent-Jours, il est promu général de brigade le . Au retour des Bourbons, sa promotion au grade de général est annulée par ordonnance du , et il est admis à la retraite avec le grade de colonel le même jour. Il meurt le , à Paris. Sources
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