Ancien pensionnaire de la ville de Troyes et fils de mécanicien[2], Louis-Auguste Girardot est inscrit à l'École des beaux-arts de Paris de 1881 à 1886, élève de Jean-Léon Gérôme et Paul Dubois[3]. Il devient sociétaire de la Société nationale des beaux-arts en 1890, et figure aux expositions du Salon de la Société nationale des beaux-arts par la suite. En 1887, l'État fait pour la première fois acquisition de l'une de ses toiles, et on lui décerne le prix Marie Bashkirtseff.
Il obtient une bourse de voyage cette année-là et part pour l'Espagne, l'Algérie, puis le Maroc, régions qui lui inspirent de nombreuses compositions par la suite. En , il part pour Tanger rejoindre les peintres Jules-Alexis Muenier et Georges Brétegnier, avec qui il fait une excursion à Tétouan, en compagnie de Pascal Dagnan-Bouveret.
En 1897, il exécute une lithographie intitulée Femme du Riff (sic) pour la revue L'Estampe moderne. Pour l'Exposition universelle de 1900, il compose une grande affiche lithographiée intitulée L'Andalousie au temps des Maures et s'occupe d'organiser l'exposition des peintres orientalistes pour le pavillon de l'Algérie.