Son père, batteur, l’inscrit à l’âge de 5 ans, en section piano, au Conservatoire de Montrouge.
En 2004, elle rejoint la Compagnie théâtrale « Le Magasin ».
En 2005, elle intègre l'American School of Modern Music[4]. Elle y rencontre Alexey Asantcheeff qui devient son pianiste et co-auteur/compositeur, puis au fil du temps son alter ego musical. Tous deux enregistrent un premier album autoproduit : « Meets Alexey Asantcheeff »[5].
Fin 2014, Siegfried "Siggi" Loch, fondateur du label allemand ACT, la remarque au Duc des Lombards. En janvier 2015, elle devient ACT Recording Artist. La sortie de l’album « For You »[6] un an plus tard, s’accompagne d’une tournée en France et à l’étranger qui démarre par un concert à la Cigale[7] en première partie d’Hiromi, puis au Café de la Danse[8] et à l’Olympia lors de la «You and the Night and the music», organisée par TSF Jazz[9], pour se terminer fin 2018 .
En 2018, Lou Tavano et Alexey Asantcheeff créent leur propre label : L’UN L’UNE, sur lequel ils publient leur troisième album en 2020 : « Uncertain Weather » [10]. Cet album est désigné par Jazz Magazine et TSF jazz comme « Choc Jazz Magazine » [11] et « Must TSF jazz »[12]. Durant 2 semaines, il est en tête des meilleures ventes Jazz-Blues de la FNAC[13]. La tournée qui s’ensuit est malheureusement interrompue par la crise du COVID. À défaut, dès mars 2020, des « live stream » sont organisés : Grands Boulevards Festival (TSF Jazz)[14], Ad Lib TV[15], Théâtre du Châtelet[16]. Une série de concerts donnés au Maroc en janvier de la même année leur donnent l'idée d'un projet de résidence sur place : « NEFSI, du souffle à la lumière »[17]. En 2021, Lou Tavano et Alexey Asantcheeff, lauréats de cet appel à création organisé par l’Institut français du Maroc, se consacrent à l’écriture et la réalisation de ce projet[18].
Anne Chépeau, France Info : " Une voix hors du commun, profonde et à la fois fragile et puissante" [20].
Alex Dutilh, France Culture : Un jazz mâtiné d'influences personnelles qui ont à voir avec la musique symphonique, le chant lyrique, la folk ou la musique balinaise"[21].
André Manoukian, France Inter : Lou Tavano nous emmène vers des territoires sonores inouïs, illustrant la vision de l’artiste par Gilles Deleuze .../... un musicien digne de ce nom doit aller aux limites du son. Lou Tavano, au-delà des chanteuses de jazz, invente un nouveau son, jouant du velours de sa voix pour créer des textures qui s’étirent dans le temps et l’espace "[22].