Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
Cet article est une ébauche concernant la littérature et la Hongrie.
La littérature hongroise est l'ensemble des œuvres littéraires écrites en hongrois ou par des auteurs hongrois (y compris des diasporas et des exils) dans d'autres langues.
Cette littérature remonte aux premiers chroniqueurs hongrois qui relatent les légendes du peuple magyar (La Légende du cerf merveilleux ou La Légende du touroul). Jusqu'au XVIe siècle, les chroniques, les légendes et les hymnes ont dominé la culture littéraire.
Le premier texte entièrement écrit en (ancien) hongrois est un discours funèbre suivi d’une prière (en hongrois, Halotti beszéd és könyörgés) daté approximativement des années 1192-1195, conservé dans le Codex Pray, un livre à caractère religieux en latin, dont le discours funèbre est traduit. C’est en même temps le premier texte écrit dans une langue finno-ougrienne.
Frère Julien, moine dominicain hongrois du 13e siècle ayant effectué un voyage à l'Est pour retrouver les traces des tribus magyares n'ayant pas migré à l'Ouest
Ómagyar Mária-siralom (Lamentations de la Vierge Marie, vers 1300, en ancien hongrois)
Le Nouveau Testament complet (1541), traduit par János Sylvester à partir de l’édition scientifique en grec publiée par Érasme : le traducteur a résumé chaque évangile en vers (distiques).
L'Académie hongroise des sciences (Magyar Tudományos Akadémia, MTA), fondée en 1825, contient diverses sections dont Linguistique et étude de la littérature et Philosophie et études historiques, exclues en 1949, et à l'origine en 1992 de l'Académie Széchenyi des arts et lettres (Széchenyi Irodalmi és Művészeti Akadémia, SZIMA) et de l'Académie hongroise des arts (Magyar Művészeti Akadémia, MMA).
Tout un travail de renouveau de la languehongroise s'y effectue, en partie pour remédier à l’influence étrangère la plus importante, celle de l’allemand.
Quatre poètes dominent cette période de changements, littéraires, artistiques, sociaux, de printemps des peuples :
La musique traditionnelle hongroise, folklorique, témoigne de la vitalité de la langue dans les 60 000 chants folkloriques (dans les divers dialectes hongrois) collectés par les compositeurs classiques Béla Bartók (1881-1945) et Zoltán Kodály (1882-1967).
Le réalisateur Miklós Jancsó, dans son film Psaume rouge (1972), illustre une perception moderne des tensions sociales dans le monde rural hongrois vers 1880-1900, avec musique, danse, chant.
Les réalités vécues en Hongrie durant ce demi-siècle peuvent être lues également dans deux livres non romanesques : Volontaires pour l’échafaud de Béla Szász(hu) (Vincent Savarius, 1910-1999)[1], publié chez Julliard en 1963, et Les beaux jours de l’enfer de György Faludy (1910-2006), (publié en hongrois en samizdat).
Ferenc Molnár (1878-1952), le dramaturge hongrois le plus internationalement connu, avec une vingtaine de pièces de théâtre, pour la plupart adaptées au cinéma, parfois plusieurs fois, dont Liliom (1909).
19e : Gergely Csiky, Mór Jókai, József Katona, Julius Leopold Klein, Rudolf Lothar, Imre Madách, Dezső Szomory
20e : Georges Baal
Iván Bächer, Péter Bacsó, Miklós Bánffy, Lajos Bíró, Janka Boga, István Csurka, Géza Fodor, Ladislas Fodor, Imre Földes, Milán Füst, Árpád Göncz, Gyula Háy, Arthur Holitscher, Sándor Hunyady, Ida Jenbach, János Kemény, Miklós László, Melchior Lengyel, Rudolf Lothar, Ferenc Molnár, László Németh, János Nyíri, Károly Pap, Erno Polgar, György Schwajda, Tamás Simon, Alfred Soultan, András Sütő, Magda Szabó, Dezső Szomory, Johann von Vásáry, András Visky
21e : Georges Baal, Iván Bächer, Attila Bartis, István Csurka, Sándor Lezsák, Erno Polgar, Alfred Soultan, Robert B Suda, András Visky...
Thomas Szende (dir.), Auteurs hongrois d'aujourd'hui, Paris, IN FINE, 1996 (ISBN2-8404-6039-4)
Sophie Aude (éd.), Trente années de littérature hongroise en traductions françaises : bibliographie annotée 1979-2009, Hungarian book foundation, Budapest, 2010, 232 p. (ISBN978-963-88819-1-5)
Joëlle Dufeuilly et Gábor Sashegyi (dir.), Kaléidoscope : proses et poèmes hongrois traduits en français 2004-2009, Hungarian book foundation, Budapest, 2010, 88 p.
János Szegö, La littérature hongroise à vol d'oiseau (trad. Georges Kassai), Fondation du Livre hongrois, Budapest, 2010, 26 p.