Hugues de Payns, fondateur et premier maître de l'ordre, était d'origine champenoise. À cette époque, la région correspondait en grande partie au Comté de Champagne auquel il faut ajouter le Comté de Rethel au nord et une petite partie du comté de Bar à l'est. Les territoires que constituaient les pairies ecclésiastiques de Châlons, de Langres et de Reims étaient indépendants.
diverses fermes implantées sur le domaine de la Foret du Temple: Maurepaire (commune de Piney), Rosson (commune de Doches), La Milly et la Loge-Lionne initialement désignée Loge-d'Orient (commune de Brévonnes), La Picarde (commune de Géraudot)[27]
↑Ferme dite de Gerbeaux. 48° 11′ 52″ N, 3° 38′ 01″ E si on suit l'opinion de Trudon des Ormes. La mention du diocèse de Langres (Lingonensis) est erronée puisque le lien avec Coulours à proximité est avéré.cf. Trudon des Ormes. Ce serait alors le diocèse de Sens (Senosensis), ou celui de Troyes, erreur du greffier ou de copiste? C'est en fait le templier interrogé qui est originaire du diocèse de langres, un frère servant du nom de Lambert de Thoisy
↑Lieu-dit l'Hôpiteau. 48° 19′ 26″ N, 4° 19′ 36″ E d'après le site www.templiers.net. L'indication du diocèse de Langres n'est pas plus plausible. Maison qui aurait dû dépendre de la commanderie de Bonlieu à proximité et non être liée à Coulours...
↑Son existence n'est attestée qu'en 1254/55: « Domus Templi de Percheio, de Percheyo ». Cette maison du Temple fut saccagée cette année-là par les habitants du village de Fay (Fays-la-Chapelle), cf. Roger 1975, p. 232, 237, 243-246 (doc. 2), 248-249 (doc. 4).
↑Dans les pièces du procès de l'ordre du Temple, la maison du Temple de Sancey est mentionnée principalement sous la forme « domo de Sanceyo juxta Trecas » ou encore « domo de Sanci prope Trecas ; domo Templi de Sanci Trecensis diocesis ; domus Templi de Sanciaco » (Michelet 1987). Ne pas confondre avec la maison du Temple du Saussay dans la baillie d'Étampes au diocèse de Sens. Pendant le procès, un templier (Ernulphus de Mondeville) mentionne frère Guy de Dourdan, commandeur du Saussay en 1296, « fratribus Guidone de Dordano, quondam preceptore, tunc dicte domus de Sanceyo (pro Sauceyo) diocesis Senonensis ».
↑Voir l'article. Cette information figure dans les ouvrages d'Aubarbier[36], Bordonove[37] ou encore Thierry Leroy[38] mais n'est pas étayée par des preuves historiques. On ne trouve pas non plus Resson parmi les possessions des hospitaliers après la dévolution des biens de l'ordre du Temple.
↑Sources contradictoires. certains auteurs considèrent que cette maison était située à Braux-lès-Ancerville[48] où les hospitaliers sont attestés avant la dévolution des biens de l'ordre du Temple[49],[50],[51], d'autres considèrent qu'elle se trouvait à Breuil-sur-Marne, un franc-Alleu qui a appartenu dès 1198 à la Maison du Temple de Ruetz[52],[53],[54]. C'est l'historien Auguste Didot qui a proposé le premier une origine templière à cette maison de Braux[55] sauf que les sources qu'il mentionne n'en font pas état (Baugier, Mémoires historiques..., 1721, p. 396 ; dom Calmet, Histoire ecclésiastique et civile de Lorraine, t. 1, 1728, p. cxcvi) et qu'il fait référence à Renaud de Bar inhumé en réalité dans la maison-dieu qu'il avait fondé. On trouve par ailleurs les titres et droits divers de la commanderie de Ruetz à Breuil pour la période 1198-1392 aux archives départementales de la Haute-Marne[56].
Une charte datée de 1222 indique une transaction près d'un lieu nommé Braux[65] mais il ne s'agit pas de la commanderie de Braux, près d'Ancerville qui était de l'ordre des Hospitaliers dès sa création[66],[67].
Collectif, Arnaud Baudin (dir.), Ghislain Brunel (dir.), Nicolas Dohrmann (dir.), Barber, Cerrini, Demurger et bien d'autres, Templiers : De Jérusalem aux commanderies de Champagne, Troyes, Coédition Conseil général de l'Aube, archives départementales à Troyes, Somogy Éditions d'Art, , 328 p. (ISBN978-2-7572-0529-7, présentation en ligne)
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↑Anne Marie Couvret, Guide des Archives de la Haute-Marne, (présentation en ligne), p. 105
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↑Acte n°211634 dans Chartae Galliae. Edition électronique: Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2014. (Telma). En ligne. Date de mise à jour : 16/09/11. Première version : 10 juin 2010.
Fondation de la Maison-dieu de Braux près d'Ancerville par Renaud de Bar, seigneur d'Ancerville. D'autres sources précisent que ce seigneur, qui était l'un des frères du comte de Bar, y fut inhumé en 1271.
1248 : « Domum, decimam, terras, prata, vineas et nemora que in villa de Possessa » (Possesse) ; « Domum, vineas, terras et prata que in villa de Esparnoi » (Épernay).