La liste des commanderies templières dans le Limousin recense la totalité des maisons de l'Ordre du Temple dont la présence a été confirmée dans le Limousin, dont les commanderies. Elles sont classées par ordre alphabétique dans un tableau triable selon leur nom, la commanderie la plus récente dont elles font partie, leurs départements et communes actuelles, l'année de leur première mention ainsi que des observations et des sources venant confirmer leur nature.
Faits marquants et Histoire
Aux XIIe et XIIIe siècles, cette région correspondait au comté de la Marche au nord et à la vicomté de Limoges au sud, tous deux vassaux du Duché d'Aquitaine. Les templiers avait une organisation territoriale qui leur était propre et une grande partie de cette région faisait en fait partie de la province templière d'Auvergne qui se forme entre 1180 et 1190[1], le reste étant vraisemblablement dépendant de la province d'Aquitaine[2]
On dénombre près de trente six établissements[3] dans le Limousin[4].
[8],[7]Domus Templi de Cambarello, Lemovicensis diocesis (au moins depuis 1248). Petrus de Cadruvio, commandeur (1301-1302), et Galterius de Nonagerio (1307). Devient une commanderie de la langue d'Auvergne après avoir été dévolue aux hospitaliers.
Domus Templi Castri Lemovicensis Dans l'enceinte du château. Ne pas confondre avec la baillie / Province de Limousin Domorum militiae Templi in Lemovicino
Commanderie hospitalière[30] qui pourrait être la plus ancienne fondation des templiers dans le diocèse de Limoges, antérieure à 1144[31]. Attestée également en 1282: Cappella de Ahento[32]
Partant du point de vue exposé par Roger & Anne-Marie-Sève, cette maison du Temple ne se trouvait pas à « Basmour », commune de Bord-Saint-Georges tel qu'indiqué par Trudon des Ormes mais plutôt à Bosmoreau-les-Mines. On retrouve Bosmoreau / Basmoraux parmi les membres du Prieuré hospitalier de Bourganeuf.
↑Roger & Anne-Marie Sève, Le procès des templiers d'Auvergne, Éd. du CTHS, , 322 p. (présentation en ligne), p. 28.
↑La commanderie se trouvait dans le diocèse de Limoges mais Trudon des Ormes identifie à tort ce lieu avec le lieu-dit de la commune de Champagnac-la-Rivière en Haute-Vienne en disant par ailleurs qu'elle se trouvait à proximité de Puybonnieux[25] alors qu'il s'agit de la commune de la Pouge dans la Creuse[26], qui faisait tout autant partie du diocèse de Limoges. En 1327, cette ancienne commanderie des templiers est mentionnée en tant que membre de la commanderie de Chambéraud.
Jean-Marie Allard, Hospitaliers et Templiers dans la Creuse, Guéret, Société des sciences naturelles, archéologiques et historiques de la Creuse, coll. « Études creusoises », , 227 p. (ISBN978-2-903661-64-9, BNF46876439, lire en ligne)
Jean-Marie Allard, « Templiers et hospitaliers dans les chroniques limousines », dans Espace et territoire au moyen âge : hommages à Bernadette Barrière, Bordeaux, Ausonius/Aquitania, 2012, (ISBN978-2-35613-062-4), p. 265-272.
Jean-Marie Allard et Bernadette Barrière, « Templiers et Hospitaliers en Limousin au Moyen Âge. État de la recherche et nouvelles considérations. », Revue Mabillon, no 14, , p. 51-81 (lire en ligne)
Jean-Marie Allard et Didier Delhoume, « Les commanderies de la Creuse au Moyen Âge : aperçu historique et architectural », dans Mémoires de la Société des sciences naturelles, archéologiques et historiques de la Creuse, t. 50, 2004, p. 127-168. [lire en ligne]
Claude Andrault-Schmitt, « Les églises des templiers de la Creuse et l'architecture religieuse du XIIIe siècle en Limousin », dans Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, vol. 10, no 2, 1996, p. 73-141. [Résumé]