Séparation Crétacé-Tertiaire. Une météorite s'écrase au large de la péninsule du Yucatán (actuel Mexique) provoquant probablement la fin des dinosaures non aviens, mais aussi un tsunami, dont les séquences, de 40 m d'épaisseur, sont visibles près de Cuba.
Un tiers du volcan Molokai Est, à Molokai (Hawaii) s'est effondré dans l'océan Pacifique, générant un tsunami d'une hauteur locale estimée à 610 mètres. La vague a atteint la Californie et le Mexique[2],[3],[4].
Un méga-tsunami s'écrase sur les côtes de Dor en Israel, avançant jusqu'à 3,5 km à l'intérieur des terres depuis l'ancienne côte de la Méditerranée orientale. Il atteint environ 16 mètres lors de l'impact avec la côte[6].
Le tsunami de Garth est un tsunami préhistorique qui s'est produit au large des îles Shetland. Son origine est inconnue ; des événements d'impact, des tremblements de terre et des glissements de terrain sous-marins similaires au glissement de Storegga en Norvège ont été proposés comme facteurs contribuant à cet événement. Très meurtrier, il laisse derrière lui les premiers exemples connus de charniers humains.
L'éruption du volcan de l'île grecque de Santorin provoque un tsunami d'une vingtaine de mètres en Crète qui contribue à la disparition de la civilisation minoenne.
Les troupes perses à l'assaut de la ville de Potidée, en Chalcidique, sont emportées par un tsunami. L’événement, décrit par Hérodote une trentaine d'années plus tard, pourrait être la plus ancienne description connue du phénomène[7].
Un séisme suivi d'un tsunami sur la côte nord de l'Achaïe provoque la destruction et l'engloutissement de la cité grecque d'Hélikè et de la plus grande partie de son territoire[8]. Ses ruines ont été localisées en 2001[9].
Effondrement du Tauredunum à plusieurs kilomètres du Léman ; l'onde atteint le lac, ébranle les sédiments lacustres et provoque un tsunami de 8 m sur les villes d'Évian-les-Bains et Genève, et 13 m sur Lausanne[12].
Un séisme violent au large de Lisbonne, d'une magnitude estimée à 8,7 ravage 85 % de la ville et provoque un tsunami qui déferle sur les côtes de l'Atlantique Nord, de l'Angleterre au Maroc, jusqu'aux Amériques[18].
Un tsunami provoqué par l'éruption du Krakatoa est détecté sur la plupart des côtes du globe, avec une élévation du niveau de la mer de 40 mètres près de la zone d'origine[24].
Un séisme de magnitude 7,2 à 400 km au sud de Terre-Neuve sur le bord des Grands Bancs provoque un tsunami qui frappe la côte sud de Terre-Neuve avec trois vagues de 15 mètres de haut.
Un séisme de magnitude 8,6 au large de l'Alaska provoque un tsunami qui atteint 30 m en Alaska, 12 m à Hawaï, y causant 150 morts, et touche le Japon ainsi que la côte ouest des États-Unis[31].
Un glissement de terrain consécutif à un fort séisme dans la baie Lituya en Alaska provoque le plus grand tsunami connu - il dévaste la végétation sur l'un des flancs jusqu’à une hauteur de 500 m - mais la géographie de la baie l'empêche de se propager dans l'océan Pacifique.
Un séisme de magnitude 9,5 au Chili provoque un tsunami meurtrier d'une hauteur allant jusqu’à 25 m au Chili (environ 5 700 personnes ont péri dans le pays), 10 m à Hawaï et 3 m au Japon (130 morts)[32].
Un glissement de terrain sous-marin, consécutif aux travaux d'une digue de l'aéroport de Nice, provoque un tsunami d'une hauteur de 3,5 m sur la Côte d'Azur (11 personnes ont péri).
Un glissement de terrain sous-marin, consécutif à un séisme sur les abords de la Camargue, provoque un tsunami d'une hauteur de 2,5 m sur l'ensemble du littoral du Golfe du Lion, en particulier aux Saintes-Marie-de-la-Mer et à Port-Saint-Louis du Rhône, causant des dommages à plus de 800 m dans les terres, tuant une personne et faisant une dizaine de blessés, tous surpris en pleine nuit.
Un séisme de magnitude 6.9 dans le nord de l'Algérie, causant la mort d'environ 2 300 personnes, déclenche un tsunami frappant les Baléares, l'Espagne et la France. La hauteur maximale de la vague est de 3 m[40].
Un séisme de magnitude 9,1 à 9,3 au large de l'Indonésie provoque le tsunami le plus meurtrier de l'histoire, qui touche les pays d'Asie du Sud (Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Inde, Sri Lanka) et, dans une moindre mesure, les côtes orientales de l'Afrique.
Un séisme de magnitude 7,7 au large de la côte sud de Java provoque un tsunami faisant 668 morts, 287 disparus, 878 blessés et environ 100 000 sinistrés (au 22 juillet). Le système d'alerte mis en place après le tsunami du 26 décembre 2004 s'est révélé déficient.
Un séisme de magnitude 8,0 à 190 km au sud des Samoa provoque un tsunami faisant 178 morts (149 aux Samoa, 22 aux Samoa américaines, 7 aux Tonga) et environ 4 000 sinistrés. Plusieurs dizaines de kilomètres de côtes ont été dévastées sur près de 400 m dans les terres, notamment aux îles Samoa.
Un séisme de magnitude 9,0 déclenche un tsunami d'une hauteur maximale de 39 m qui ravage des centaines de kilomètres de côtes au nord de Tokyo. Une vague de 15 m frappe la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi[41].
Un éboulement de grande ampleur, consécutif au recul du glacier Tyndall, engendre un mégatsunami (l'un des plus grands de l'époque moderne) à Icy Bay(en), dans le fjord de Taan situé en Alaska[42]. Cependant, ce phénomène, pourtant majeur, passe inaperçu lorsqu'il se produit en raison notamment de la nature isolée et inoccupée de la zone concernée[43].
Un glissement de terrain majeur provoque un tsunami[44], dont la hauteur initiale atteint 90 mètres, engendrant la destruction de plusieurs zones d'habitations dans le nord-ouest du Groënland.
Un séisme de magnitude 7,5 à 70 km au nord de Célèbes entraine 20 minutes plus tard un tsunami atteignant 6 m qui détruit en particulier la ville de Palu[45].
Une éruption du Hunga Tonga provoque un tsunami avec une hauteur initiale de 90 m. La hauteur de la vague diminue peu après l'explosion pour atteindre 1,2 mètres de haut. Le tsunami déferle sur les côtes du Pacifique.
L'effondrement d'un pic montagneux de 25 Mm3 dans le fjord Dickson soulève l'eau à 200 m de haut et provoque un mégatsunami local avec une vague initiale de 110 m, qui s'est abaissée à 7 m dans les minutes qui ont suivi. Les oscillations de l'eau piégée dans le fjord ont été enregistrées par les sismographes terrestres pendant 9 jours[46],[47].
Notes et références
↑Armageddon, épisode 2.3 (2007) de la série Lost Worlds, The History Channel.
↑Gilad Shtienberg, Assaf Yasur-Landau, Richard D. Norris, Michael Lazar, Tammy M. Rittenour, Anthony Tamberino, Omri Gadol, Katrina Cantu, Ehud Arkin-Shalev, Steven N. Ward et Thomas E. Levy, « A Neolithic mega-tsunami event in the eastern Mediterranean: Prehistoric settlement vulnerability along the Carmel coast, Israel », PLOS ONE, vol. 15, no 12, , e0243619 (ISSN1932-6203, PMID33362214, PMCID7757801, DOI10.1371/journal.pone.0243619, Bibcode2020PLoSO..1543619S).
↑Dora Katsonopoulou, "Helike and her territory in the light of new discoveries", dans Greco, E. (éd.), Gli Achei e l'identità etnica degli Achei d'Occidente. Tekmeria, volume 3, Paestum, Pandemos, 2002, p. 205–216. (ISBN88-87744-03-3).
↑Jacques François, Bousquet Bernard. « Le raz de marée du 21 juillet 365 », Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité, tome 96, no 1. 1984. p. 423-461.
↑Katrina Kremer, Guy Simpson, Stéphanie Girardclos, Giant Lake Geneva tsunami in AD 563, Nature Geoscience 5, pp. 756–757 (2012), doi:10.1038/ngeo1618. Publié en ligne le 28 octobre 2012. Voir Tsunami dans le Lac Léman en l'an 563, Université de Genève, Sciences, Actualités 2012 ; et (en) Ancient tsunami devastated Lake Geneva shoreline, Jessica Marshall, Nature, 28 October 2012.
↑Tokutaro Hatori, « On the Tsunamis along the Island of Hawaii », Bulletin of the Earthquake Research Institute, vol. 41, , p. 49–59 (lire en ligne [archive du ])
↑(en) Kristian Svennevig et al., « A rockslide-generated tsunami in a Greenland fjord rang Earth for 9 days », Science, vol. 385, , p. 1196-1205 (DOI10.1126/science.adm9247).