Pour Chevreul (1861), qui note la relative variété de la nuance des fleurs de lilas, les teintes des tissus vendus comme lilas vont du 4 bleu-violet au 1 violet, c'est-à-dire sur 15° de son cercle chromatique, avec des tons (clarté obtenue par mélange avec blanc) sur 3 des 20 niveaux[1].
En 1905, le Répertoire de couleurs de la Société des Chrysanthémistes donne, entre le Violet d'Iris et le Violet rougeâtre, vingt nuances réparties entre Lilas violacé, Lilas, Lilas saumoné, Lilas de Perse, Lilas rougeâtre. Le Lilas violacé se traduit en anglais par Magenta lilac ; tandis que le Lilas rougeâtre« tire sur les Vieux-rose »[2].
↑Chevreul note la teinte des fleurs de lilas vulgaire, « 1 bleu-violet 1 et 2 tons à l'intérieur, et à l'extérieur elle va du 1 au 3 violet 7 ton », tandis que la couleurs du lilas de Perse est le « 1 violet du blanc au 7 ton ». La couleur lilas pour teindre l'étoffe est « 1 violet 7 tons », couleur du sesquichlorure de chrome sublimé. Le lilas-perse de M. Guignon est « 4 bleu-violet 8 ton ». Le gros de Naples de Delisle lilas est « 4 bleu-violet 7 ton ». Le lilas-mauve de M. Guignon est « 5 bleu-violet 8 ton ». Le tissu de soie de M. Tuvée lilas de Perse est « 5 bleu-violet 6 ton ». Michel-Eugène Chevreul, « Moyen de nommer et de définir les couleurs », Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, t. 33, , p. 133, 140, 172, 557 (lire en ligne).
↑Henri Dauthenay, Répertoire de couleurs pour aider à la détermination des couleurs des fleurs, des feuillages et des fruits : publié par la Société française des chrysanthémistes et René Oberthür ; avec la collaboration principale de Henri Dauthenay, et celle de MM. Julien Mouillefert, C. Harman Payne, Max Leichtlin, N. Severi et Miguel Cortès, vol. 1, Paris, Librairie horticole, (lire en ligne), p. 175-179.