La ligne de Pré-en-Pail à Mayenne est une ancienne ligne de chemin de fer française à écartement standard et à voie unique non électrifiée du département de la Mayenne. Elle formait l'une des branches de l'étoile de Mayenne.
La ligne est déclarée d'utilité publique par une loi le , en même temps que celle d'Alençon à Domfront[2].
Une loi du autorise le ministère des Travaux publics à entamer les travaux de construction de la ligne de Pré-en-Pail à Mayenne[3].
La ligne de Pré-en-Pail à Mayenne a été mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. La ligne est cédée par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[4].
Elle a été fermée au service des voyageurs le . Le service des marchandises a cessé dans les années 1950 sur la section de Pré-en-Pail à Javron et le [1] entre Javron et Mayenne.
L'ancienne section de Mayenne à Javron a été aménagée en voie verte en sable compacté[6].
Infrastructure
Cette ligne exigea d'importants travaux de génie civil en raison de son tracé tourmenté. L'ingénieur Fulgence Bienvenüe, « père » du métro parisien, en dirigea la construction et perdit son bras gauche, alors qu'il assurait la sécurité sur la voie, le .
Notes et références
↑ ab et cJournal Officiel de la République Française du 11 décembre 1992, page 16 899.
↑« N° 4891 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement de divers chemins de fer dans la région Ouest : 16 décembre 1875 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 11, no 285, , p. 1281 - 1283 (lire en ligne).
↑« N° 8252 - Loi qui autorise le ministre des Travaux publics à entreprendre l'exécution des travaux de superstructure de divers chemins de fer : 31 juillet 1979 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 461, , p. 109 - 110 (lire en ligne).
↑« N° 14218 - Loi qui approuve la convention passée, le 17 juillet 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la compagnie des chemins de fer de l'Ouest : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834, , p. 359 - 367 (lire en ligne).
↑Journal Officiel de la République Française du 14 juin 1960, page 5 360.