Ligne de Jarville-la-Malgrange à Mirecourt
La ligne de Jarville-la-Malgrange à Mirecourt est une ligne ferroviaire française de la région Lorraine à écartement standard et partiellement à double voie qui relie la gare de Jarville-la-Malgrange sur la ligne de Noisy-le-Sec à Strasbourg-Ville à celle de Mirecourt sur l'ancienne ligne de Neufchâteau à Épinal. C'est un maillon secondaire de la relation de Nancy à Dijon. Elle est établie majoritairement dans le département de Meurthe-et-Moselle, puis au-delà de Diarville, elle pénètre dans le département des Vosges. Elle constitue la ligne no 040 000 du réseau ferré national[1]. HistoireChronologie
Chemin de fer de Nancy à VézelizeC'est en 1865 que les frères Tourtel, maîtres brasseur sur la commune de Tantonville, font une demande à la préfecture pour l'étude d'un chemin de fer de Nancy à Vézelise ou Haroué. L'étude est confiée à l'ingénieur Varroy qui présente un rapport aux conclusions positives, le [2]. Un avant-projet est produit pour l'établissement d'un chemin de fer d'intérêt local de Nancy à Vézelise, avec embranchements sur le canal de la Marne au Rhin, sur les hauts fourneaux de Jarville, sur les mines de Vandœuvre et sur la brasserie de Tantonville ; il est notamment approuvé par la commission d'enquête le . MM. Welche, Lenglet et Hatzfeld, représentants de la Compagnie des chemins de fer de Nancy à Vézelise, signent les 15 et deux traités, de concession, avec le préfet du département pour la construction et l'exploitation de ce chemin de fer. Le , le conseil général des ponts et chaussées donne un avis favorable. Ce processus aboutit à la déclaration d'utilité publique le [3],[4],[5]. Cette section a été ouverte à l'exploitation le [6]. Par une convention passée le , la société du chemin de fer d'intérêt local de Nancy à Vézelise confie l'exploitation de la ligne à la Compagnie des chemins de fer de l'Est. Cette convention est approuvée par décret le [7]. Chemin de fer de Vézelise à MirecourtLa section de Vézelise à la limite du département des Vosges a été déclarée d'utilité publique comme ligne d'intérêt local le [8]. Elle avait été concédée le [8] aux sieurs Tourtel et compagnie qui ont fondé à cet effet la Société du Chemin de fer de Vézelise à Mirecourt. La section de la limite entre les départements de Meurthe-et-Moselle et des Vosges à Mirecourt a été déclarée d'utilité publique comme ligne d'intérêt local le [9] et concédée également à la Société du Chemin de fer de Vézelise à Mirecourt. La ligne de Vézelise à Mirecourt est rétrocédée à la Compagnie des chemins de fer de l'Est par la Société du Chemin de fer de Vézelise à Mirecourt selon les termes d'une convention signée le entre les compagnies. Cette convention est approuvée par une loi le suivant[10]. La ligne est reclassée dans le réseau d'intérêt général par une loi le [11]. La section de Vézelize à Mirecourt a été ouverte à l'exploitation le [12]. Un décret du déclare d'utilité publique la pose d'une seconde voie de Vézelise à Mirecourt[13]. Tracé - parcoursInfrastructureCette ligne est à double voie de Jarville-la-Malgrange à Vézelise et à voie unique au-delà vers Mirecourt. Son profil est médiocre avec des déclivités de 17 mm/m. La vitesse maximale des trains est de 90 km/h. ExploitationLe , la gare de Pont-Saint-Vincent, devient le terminus des circulations de trains de voyageurs du fait de la fermeture du service entre Pont-Saint-Vincent et Mirecourt (jusqu'à Vittel). La raison invoquée par la SNCF est la vétusté de la ligne : elle estime le coût des travaux nécessaires à cent millions d’euros[14]. Notes et références
Voir aussiBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Articles connexes
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